Le lien entre changement climatique et pêche a fait l’objet d’une étude menée par la Coopération internationale allemande (Giz), en partenariat avec le Réseau sur les politiques de pêches en Afrique de l’Ouest (Repao) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
L’étude a porté sur les pertes et préjudices économiques et non économiques réels et anticipés induits par le changement climatique dans les pêcheries artisanales en Gambie, en Mauritanie et au Sénégal. Au Sénégal, l’étude a concerné des zones comme Joal, Foundiougne et Saint-Louis considérées comme plus vulnérables aux changements climatiques. « Les pertes et préjudices liés au changement climatique dans le secteur de la pêche traditionnelle (artisanale) côtière et hauturière menacent les moyens d’existence des personnes qui en dépendent. La diminution des ressources halieutiques risque de contribuer à une augmentation de la pauvreté et la marginalisation de groupes socialement désavantagés, ainsi qu’à une insécurité alimentaire locale, voire mondiale, particulièrement en termes de pénurie en protéines et micronutriments », alertent les auteurs de l’étude. Selon eux, les pertes et préjudices dans les pêcheries et zones côtières pourraient imposer des contraintes socio-économiques et accroître la probabilité de migrations climatiques.
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