Des militaires américains creusent des puits en Éthiopie
L\'article qui suit a été publié dans le bulletin du Commandement central et de la coalition du 5 octobre. Il peut être reproduit librement.
(Début de l\'article)
Des « Seabees » apportent de l\'eau à l\'AfriqueJason Piatek
Camp Lemonier (Djibouti) - Le 13 octobre, jour du 230e anniversaire de la marine nationale des États-Unis, une équipe du génie maritime du Corps expéditionnaire combiné pour la Corne de l\'Afrique (« Combined Joint Task Force-Horn of Africa, CJTF-HOA »), le 3e bataillon mobile de construction navale des États-Unis, partait pour remettre en état un puits et en construire deux autres en Éthiopie, leur première mission de forage de puits en Afrique.
Les puits permettront aux quelque 75.000 habitants de la région de Harer d\'avoir de l\'eau.
« Se trouver dans un endroit tel que celui-ci où il est très difficile de trouver de l\'eau et savoir que nous allons donner de l\'eau à des gens qui n\'ont en jamais eu auparavant est une mission qui apporte beaucoup de satisfaction », a dit le soldat Jared Perry.
Organisée par le CJTF-HOA en coopération avec les autorités locales, la mission devrait durer de trois à quatre mois, selon les conditions sur le terrain.
« Une fois que nous commencerons à forer, nous saurons exactement combien de temps il nous faudra », a expliqué le soldat Thomas Allen, ajoutant : « Si l\'eau se trouve à 30 mètres, et qu\'elle est potable, ce sera alors très rapide. Mais selon la profondeur qu\'il nous faudra creuser et les éventuels problèmes géologiques auxquels nous pourrions nous heurter, il pourrait nous falloir un mois par puits. »
Quels que puissent être les obstacles auxquels les « Seabees » se heurteront durant le forage, Thomas Allen est confiant de la réussite du projet.
« C\'est exactement pour cela que nous sommes formés. Tous les « Seabees » travaillent dur avant d\'être envoyés sur le terrain ; ils ont toutes les qualifications nécessaires et rien ne peut donc les surprendre », a-t-il souligné.
Leur stratégie est de commencer par remettre en état un vieux puits de façon à avoir l\'eau nécessaire au forage des deux autres.
« Le puits qui existe tombe en ruines », a fait valoir le militaire.
Deux équipes de militaires se relaieront 24 h sur 24, 7 jours sur 7, pour mener à bien le projet. Une fois terminés, les puits devraient pouvoir fonctionner pendant plusieurs années sans nécessiter d\'entretien, mais nombreux sont les « Seabees » qui aimeraient retourner dans la région pour accomplir d\'autres projets.
« C\'est une occasion extraordinaire », a dit Jared Perry. « Dans la vie civile, dans notre pays, vous creusez un puits et il ne sert qu\'à une personne ou une entreprise. Ici, il sert à des villages, voire des villes entières (...) On a vraiment le sentiment que le fait d\'accomplir ce genre de travail est une chance qui ne se présente qu\'une fois dans la vie et seulement pour une poignée de personnes. »
(Fin de l\'article)
(Les articles du «Washington File» sont diffusés par le Bureau des programmes d\'information internationale du département d\'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/)
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