Aucune trace de grippe aviaire sur les oies de l’Île-du-Prince-Édouard
Les analyses sérologiques et virologiques effectuées à Winnipeg sur le troupeau d’oies de l’Île-du-Prince-Edouard, dont celle qui avait testée positive au virus H5, n’ont pas permis de retrouver la trace du virus sur les oies en question. Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments, cela ne signifie pas pour autant que les tests effectués sur la ferme étaient biaisés. Il est possible que seul une petite quantité de virus faiblement pathogène ait été présente chez l’oiseau de référence. Quoiqu’il en soit, le Centre national des maladies animales exotiques devra faire des tests plus poussés pour en avoir le cœur net. Les échantillons de l’oie qui avait testé positive seront inoculés à des œufs pour tenter de cultiver et détecter le virus H5. Ce processus peut prendre jusqu’à deux semaines. Si aucun virus n’est détecté suite à ce processus il n’y aura aucune façon de savoir si il y avait bel et bien contamination et, si c’est le cas, de quel type était le virus. Le docteur Jim Clark de l’Agence canadienne d’inspection des aliments assure cependant qu’il ne s’agissait pas d’un virus de souche H5N1, la forme qui a fait plusieurs morts en Asie. Pendant ce temps, la ferme où le virus avait été détecté devra rester en quarantaine. La quarantaine a cependant été levée sur la seconde ferme puisque aucun des tests effectués sur les animaux de cette ferme n’a révélé la présence du virus.
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