Selon un communiqué de la CLD, la première Semaine africaine des terres arides s'est conclue le 17 juin dernier avec un message simple et nouveau: "les terres arides offrent un très grand potentiel pour le développement et la croissance durables de ses populations et ses nations. Nous devons traduire cette réalité en termes économiques pour souligner les coûts reliés à l'inaction et les coûts et bénéfices reliés à l'action afin de convaincre les responsables des Trésors que les terres arides ne devraient plus être "désertes" d'investissements", a affirmé monsieur Luc Gnacadja, le plus haut responsable des Nations Unies en matière de la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse.

Par ailleurs, plus de 100 participants, incluant des scientifiques, décideurs politiques et représentants des organisations internationales et civiles se sont rassemblés à Dakar pour la Journée mondiale de lutte contre la désertification afin d'échanger sur les moyens qui assureraient la gestion durable à long-terme des forêts dans les terres arides.

Le gouvernement du Sénégal a été hôte des deux événements, organisés sous le leadership de la FAO en collaboration avec le Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF).

Dans un communiqué conjoint le PCF a indiqué que la première Semaine africaine des terres arides "a démontré une solidarité renouvelée et une unité à travers la région de l'Afrique du Nord et du Sahel. Les partenariats scientifiques et opérationnels, fondés sur une consultation compréhensive ainsi que des approches et des méthodologies inclusives entre les partenaires de développement et de coopération, les pays, et la société civile, renforceront le cadre de gouvernance, incluant la gestion durable des terres, la propriété foncière et les moyens d'existence. Sous ce cadre, les pays ou groupes de pays pourront développer leurs propres initiatives qui contribueront à une gestion des terres réussie, à un combat aux effets des changements climatiques, à la prévention et le combat de la désertification, à la conversation de la biodiversité et à l'atténuation de la vulnérabilité des sociétés rurales et urbaines et elles assureront la sécurité alimentaires pour des dizaines de millions de familles à travers le Sahara et le Sahel."

Source: Communiqué du UNCCD, "Drylands must not be %u2018deserts' of investment, top UNCCD official urges", Bonn, 17/06/2011