Le Center for International Forestry (CIFOR) a communiqué, lors d’un évènement parallèle à la Conférence de Bonn sur les changements climatiques, les récents résultats de ses recherches sur la performance du REDD+ à différentes échelles, ainsi que sur les mécanismes de partage des bénéfices, sur la gouvernance multi-niveaux, et sur les incitations à l'utilisation des terres.

Il a également publié deux documents de politiques, intitulés : « A match made in Paris: Adaptation-mitigation synergies in the land sector » et « Results-based payments for REDD+: Lessons on finance, performance, and non-carbon benefits ». Le premier souligne qu'il y a beaucoup d'avantages à considérer l'adaptation et l'atténuation conjointement, et appelle à poursuivre les recherches pour élucider les liens et les compromis à faire entre l'atténuation et l'adaptation.

Le deuxième document note que le financement basé sur les résultats ne peut pas entièrement tabler sur des paiements liés directement à la réduction des émissions de carbone, mais doit aussi comprendre des incitations pour des apports intermédiaires, tels que la performance des politiques, afin d’être efficace. Le rapport identifie ce qu’il considère être une lacune importante dans les orientations actuelles de la REDD+, c’est-à-dire l'absence de critères et de mesures pour aider à justifier et à mobiliser des paiements clairs, contextuels, et pertinents. Le document considère qu’il est critique, pour établir des niveaux de paiements pouvant produire des résultats, que l’on ait une meilleure compréhension de la variation des coûts et que l’on identifie les personnes ou les groupes qui supportent les différents coûts de la REDD+.

La Conférence s’est déroulée du 16 au 26 mai 2016 à Bonn, en Allemagne.