CARE s’engage à garantir l’égalité entre les femmes et les hommes dans son action humanitaire, tant au niveau des bénéficiaires, que parmi ses partenaires. Les femmes doivent être parties prenantes des décisions qui concernent les formes d’assistance qui leur sont dédiées.
« Nous continuerons d’élever nos voix, jusqu’à ce que nous soyons entendues. » Rachel est l’une des expertes en égalité des genres de notre bureau au Soudan du Sud.
Rachel sensibilise nos équipes et les communautés avec lesquelles nous travaillons au respect des droits des femmes.
« J’ai vécu des situations très difficiles en tant que femme. C’est la raison pour laquelle je m’investis dans le secteur humanitaire. Je veux éviter que d’autres femmes et filles traversent les mêmes épreuves. Nous avons encore beaucoup à faire car les défis auxquels les Sud Soudanaises sont confrontées sont nombreux : taux d'analphabétisme élevé, violence sexuelle, violence domestique, mariage précoce, prostitution forcée, manque de soins de santé... »
« Grâce à notre travail, les attitudes vis-à-vis des femmes ont commencé à changer. »
Depuis 25 ans, des violences ravagent le Soudan du Sud. En 2014, l’ONU déclarait ce pays comme l’endroit le plus dangereux au monde pour les femmes.
« Pour que le système humanitaire fonctionne, les femmes doivent y participer. Elles doivent être engagées dans la conception et la mise en place des projets que nous mettons en œuvre.Malheureusement, au Soudan du Sud, l’opinion des hommes a plus de valeur que celle des femmes. Grâce à notre travail, les attitudes vis-à-vis des femmes ont commencé à changer. Elles participent plus facilement aux prises de décision. Mais je suis consciente que cette lutte pour le respect de nos droits va prendre du temps. »
« Nous avons assez de courage et de force pour construire un avenir meilleur pour les jeunes générations syriennes. » Jehan coordonne des projets d’urgences en Turquie afin d’aider les réfugiés syriens.
L'impact de la guerre en Syrie est dévastateur pour les femmes et les filles. Pour soutenir leur famille, les femmes travaillent des longues heures et effectuent des travaux très pénibles. Certains hommes réagissent mal face à ces nouvelles responsabilités qui ont entraîné une modification des relations au sein des familles. De ce fait, les violences domestiques ont augmenté.
« Ici, certaines personnes ont une opinion extrêmement négative des femmes qui travaillent et de leur rôle social. Pourtant chez CARE, nous sommes convaincus que la participation des femmes dans le secteur humanitaire, en tant que travailleuses humanitaires ou bénéficiaires, a des résultats positifs sur la qualité de notre travail. L’implication des réfugiées syriennes dans nos programmes permet également de rompre leur isolement et de se sentir utile pour leur communauté. »
« Il faut également soutenir les ONG spécialisées sur les droits des femmes. »
« Il est primordial que les femmes puissent intégrer le secteur humanitaire et que nous éliminions les discriminations en termes d’accès à l'emploi. Nous devons aussi renforcer nos programmes de prévention contre les violences et l’exploitation des femmes. Il faut également soutenir les ONG spécialisées sur les droits des femmes. Car les femmes peuvent contribuer à construire un monde meilleur. »
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07/10/24 à 12h30 GMT