En déposant un budget n'allouant que des miettes aux infrastructures vertes, aux transports collectifs, aux rénovations écoénergétiques et aux énergies renouvelables, le gouvernement Harper a une nouvelle fois démontré sa vision antagonique de l'environnement et de l'économie. En adoptant ce budget, le Canada rate sa chance de se mettre au diapason des États qui profitent de la relance économique pour entrer dans le 21e siècle. Les gouvernements des États-Unis, de l'Europe, du Japon et de la Corée du Sud, notamment, ont annoncé des investissements de dizaines, voire de centaines de milliards de dollars dans les secteurs verts. En comparaison, le budget du ministre Flaherty fait piètre figure, laissant des trous béants dans des domaines où les besoins sont criants.