Dans un récent billet, j’ai fait une très courte recension des coûts associés aux catastrophes naturelles liées à la pollution. Sans surprise, j’incitais les politicien.ne.s et les économistes traditionnel.le.s à se sortir la tête des sables bitumineux et à regarder en face les dangers liés à la croissance de l’empreinte écologique au pays et dans le monde.
Bien que les coûts liés à la crise climatique soient majeurs, on n’a pas l’impression d’être réellement touché. Bien sûr, des fonds spéciaux financés à même les impôts pourraient servir à payer le prix d’éventuelles reconstructions, mais les effets sur notre avoir personnel semblent somme toute peu importants. Pourtant, l’éclatement de la bulle financière risque mener vers une des crises financières mondiales les plus importantes des dernières décennies.
Voici pourquoi :
On le sait, sans transformer les habitudes de consommation, il est impossible d’atteindre les objectifs environnementaux minimum du budget carbone. Pour le Canada, cela implique plus particulièrement la diminution de la production aux combustibles hydrocarbures non conventionnels.
Or, comme le montre le graphique suivant, tout semble indiquer que le pays prendra la direction contraire.
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Source: IRIS