Pour relever les défis posés aujourd'hui à la conservation de la biodiversité de ces régions et tenter de trouver des solutions, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et la Convention sur la conservation des espèces migratrices (CMS) ont réuni du 23 au 25 août, à Panama, des décideurs politiques et des organisations non gouvernementales de 17 pays d'Amérique latine et des Caraïbes pour examiner les manières les plus efficaces de coordonner et mettre en oeuvre des activités de protection.
" Trois ateliers ont rassemblé des membres de la CMS et ses partenaires en Amérique Latine et aux Caraïbes, pour aider les gouvernements de la région latino-américaine à mieux conserver leur biodiversité extrêmement riche. C'est un autre exemple de la manière dont la CMS s'efforce d'atteindre ses objectifs en développant la collaboration avec des organisations locales, nationales ou régionales qui tentent de relever un défi similaire, celui des effets du changement climatique sur la biodiversité ", a expliqué la Secrétaire exécutif de la CMS, Elizabeth Mrema Maruma.
Avec les régions de l'Amazonie et du Pantanal, l'Amérique latine abrite les zones humides les plus importantes de la planète. La conservation de ces habitats indispensables aux espèces migratrices exige une coopération internationale entre les gouvernements, les ONG et les organes des conventions relatives à la biodiversité.
A titre d'exemple, la côte du golfe du Mexique constitue un habitat vital pour des centaines d'espèces d'oiseaux migrateurs, qui l'utilisent lors de leurs longs périples pour la reproduction, l'hivernage, le ravitaillement ou le repos. Les eaux du golfe abritent aussi des milliers d'espèces de poissons et de mammifères.
Après la marée noire causée par l'explosion récente de la plate-forme pétrolière Deep Water Horizon, de la société British Petroleum, 6.000 oiseaux, 1.000 tortues de mer et 80 mammifères marins morts ont été recueillis.
La réunion qui s'est tenue à Panama avait pour principal objectif de coordonner les initiatives visant à renforcer la mise en oeuvre de la Convention et d'autres accords environnementaux multilatéraux, en impliquant plus intensément les responsables politiques et les ONG dans la protection de la diversité biologique et des espèces migratrices. Une première réunion organisée par la CMS avait déjà eu lieu au Panama en 2007, pour favoriser l'échange de connaissances et d'expérience sur l'impact du développement sur les habitats des zones humides et les espèces migratoires, et sur les différentes manières de gérer durablement l'utilisation des ressources naturelles.
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