Grâce au travail des défenseurs des droits des femmes, la question des violences contre les femmes a été inclue dans le programme des Nations Unies sur la réglementation du commerce des armes légères. Le Programme d'action sur les armes légères a été examiné fin juillet par l'ONU lors de la troisième Réunion biennale des États (BMS).

Lorsque ce programme a démarré en 2001, les femmes n’étaient mentionnées qu’une fois dans le document. Lors de cette réunion, des groupes de pression ont convaincu les gouvernements de la nécessité d'inclure le genre dans leurs discussions. Le document final référence maintenant à la fois le genre et la possession d'armes par les civils.

Les défenseurs des droits des femmes espèrent que ce succès permettra de faire des percées pour l'inscription d'autres questions, notamment celle des violences domestiques armées. Les membres du Réseau des Femmes pour le Réseau international sur les armes légères (IANSA) ont formulé de nombreuses préoccupations en ce qui concerne cette forme de violence au cours de la réunion, où plus de 15 de ses membres étaient présents. Dans de nombreux pays, les hommes se servent d'armes à feu pour maintenir le contrôle sur leurs épouses et même les tuer. Le IANSA a également publié une déclaration cette année qui invitait les États à prendre une position plus ferme contre les violences domestiques armées et pour qu’ils incluent des données prenant en compte le genre dans leurs rapports sur le Plan d'action.