Lors de la Conférence des Parties à Copenhague, l'Alliance Globale du Genre et du Climat (Global Gender and Climate Alliance), fondée en 2007, a tenu une activité parallèle avec le titre " Investing in Women's Leadership for Climate Solutions " le jeudi 17 décembre. La modératrice Mme Winnie Byanyima, directrice de la section genre au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a ouvert l'activité parallèle en expliquant que les femmes sont parmi les plus vulnérables aux conséquences négatives du réchauffement climatique.

Le premier intervenant, Monsieur Christoph Bodeo du Liberia, qui remplaçait sa ministre de l'agriculture, Mme Florence Chenoweth, a montré les efforts de son pays pour renforcer le rôle des femmes. Le Liberia était parmi les premiers États à développer un plan d'action national pour les femmes selon la décision 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies et M. Bodeo pense que le rôle des femmes pour lutter contre le réchauffement climatique ne pourrait pas être surestimé.

Ensuite, Mme l'Honorable Nancy Pelosi, porte-parole de la Chambre de Représentants au Congrès états-unien, qui a fait du réchauffement climatique un sujet important en prenant son poste, a indiqué l'importance du sujet pour les États-Unis. Le climat et l'énergie sont des questions essentielles pour son pays, au niveau de la sécurité national, de la santé, de l'économie, mais aussi de la morale. Elle a démontré que la Capitole, siège du Congrès américain, a bénéficié d'un programme écologique exemplaire dans tout le pays. Elle a assumé la faute des États-Unis de pas s'engager dans la politique climatique mais montré la volonté de changer cela à partir de maintenant.

Après, Mme Katherine Sierra, présidente adjointe pour la section du développement durable à la Banque Mondiale, a souligné l'importance de lancer l'action en direction du financement pour de nouveaux projets. Dans les NAPAs soumis jusqu'à maintenant, seulement un tiers inclut la question du genre, ce qui devrait être clairement amélioré.

Puis Mme Ana Lucy Benochea, directrrice d'" El Comite ", une organisation locale en Honduras, a partagé ses expériences sur le terrain. Elle a appuyé l'échange d'information locale et concrète pour améliorer les situations de la population dans le cas de désastre.

Ensuite, son excellence Mme Ulla Tørnæs, ministre de la coopération du développement du Danemark, a présenté sa campagne de torches pour les Objectifs de Millénaire pour le Développement (OMD), qui a été très bien reçu dans le monde entier. Chaque personne qui a promis de s'engager spécialement pour les femmes et d'aider d'atteindre l'OMD d'égalité et d'autonomie de la femme, a reçu une torche. Mme Tørnæs avait l'honneur de donner une telle torche à son excellence Mme Tarja Halonen, présidente de la Finlande lors du side-event, qui a répété de faire de son mieux pour renforcer le rôle des femmes, comme Présidente autant que femme, être humain et citoyenne.

L'honorable Mme Loren Legarda, sénatrice des Philippines, a ensuite montré toutes les actions que les Philippines mettent en place pour l'environnement et le climat. Elle a souligné que l'action doit se passer sur le terrain et que son pays a beaucoup de réussites écologiques, même si un accord de Copenhague ne serait pas possible. Comme les désastres affectent les femmes plus que les hommes, une prévention de risques et une meilleure protection de l'environnement est également au service des femmes.

Mme Halonen, la première femme à la tête de la Finlande et à l'origine de la résolution 1325 du Conseil de Sécurité, dernière intervenante, a insisté sur le fait qu'une bonne collaboration entre les hommes et les femmes est nécessaire pour un développement durable. Comme les propositions pour un accord à Copenhague n'incluaient pas encore de notions sur les femmes, il faudrait continuer a lutter pour son intégration.

L'activité s'est terminé avec une photo de groupe " I am an agent of CChange " avec tous les participants.

Nina Treu, IDDRI, pour l'IEPF

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