Dans
son rapport sur "l'accélération des progrès
régionaux vers un développement humain durable" en Europe de l'Est et dans la
Communauté des États indépendants (Europe et CIS), publié en décembre 2008, le Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) met en lumière les raisons pour lesquelles les femmes sont
moins impliquées dans les processus politiques et propose quelques
recommandations.
Le plan
d'action comprend des formations, la rédaction de rapports, le développement
régional d'outils sur le genre, et la mise en oeuvre des projets d'égalité de
genre au plan national.
Le
Bureau régional du PNUD en Europe et dans la CIS (RBEC) s'emploiera à
promouvoir la participation des femmes aux gouvernements, en intégrant les
besoins des femmes dans les politiques nationales, et en augmentant les opérations
de sensibilisation à l'égalité des genres en direction des communautés. Le
thème prépondérant reste d'éliminer les violences contre les femmes, non
seulement parce qu'elles ont des répercussions sur tous les Objectifs du
Millénaire pour le développement, mais parce qu'elles constituent
une violation des droits des femmes. En effet, malgré la Convention sur l'élimination de toutes les formes de
discrimination à l'égard des femmes (CEDEF), à laquelle tous les
États de la région sont parties prenantes, et d'autres textes de référence tels
que le Programme
d'action de Beijing ou le traité de Lisbonne, l'inégalité de genre, et
en particulier les violences, persiste, ce qui selon le PNUD affecte
directement la santé des femmes et leurs droits.
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