Sofia Tzitzikou pharmacienne à la retraite a repris du service dès qu’elle a compris que la soit-disante dette publique allait être le prétexte pour le démantèlement du système de santé. Elle s’est impliquée dans un des dispensaires d’Athènes qui ont vu le jour au fur et à mesure que les services publics abandonnaient leurs responsabilités, faute de moyens.
Sofia Tzitzikou a depuis longtemps fait des droits à la santé son combat, surtout en ce qui concerne les femmes et les enfants. Elle est aujourd’hui la présidente de l’Unicef Grec par interim. Forte de cette expérience, en avril 2015, elle est devenue membre de la commission pour la vérité sur la dette grecque mandatée par la présidente du Parlement hellénique.
L’injustice face à la santé la révolte. Après les premiers plans de restructuration, le budget de la santé a diminué de 40%, il n’était plus question d’accoucher gratuitement. Le taux de natalité a baissé sensiblement, et près de 650 000 enfants vivent sous le seuil de la pauvreté...
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