Rose de la Fuente est depuis longtemps impliquée dans la défense de l’environnement à travers la vie associative française d’abord, elle est présidente d’une association de défense du patrimoine et de l’environnement, et puis aussi dans un engagement politique qu’elle considère citoyen. Elle a mené aux dernières élections municipales une liste sans étiquette, «ensemble valorisons notre village» qui est arrivée très proche de la victoire. Elle s’est engagée dans la lutte contre l’exploitation du gaz de schiste qui menaçait sa région de Seine et Marne. Elle est aujourd'hui candidate, en troisième place, sur la liste de "rassemblement écologiste et citoyen" aux élections régionales en Seine et Marne.
Comment voyez-vous l’évolution de la représentation des femmes dans les instances locales avec, en toile de fond, les lois sur la parité?
Cela reste encore très difficile sur le terrain pour les femmes, parce que même si les listes sont paritaires il n’y a pas d’obligation à respecter l’ordonnancement après l’élection ce qui constitue un déni démocratique. C’est à dire que l’ordre des candidat-e-s est obligatoire à la présentation des listes mais n’est pas respecté après l’élection donc les hommes s’autoproclament aux postes.
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