Bush et Blair préconisent une nouvelle stratégie en matière de climat
Le président Bush et le premier ministre britannique, M. Tony Blair, ont préconisé le 7 juillet une nouvelle stratégie pour faire face aux changements climatiques dans le monde, qui ne se limitait pas au protocole de Kyoto conclu en 1997 et qui tenait compte des pays en développement tels que la Chine et l'Inde.
« Il existe un consensus au sujet du fait qu'il nous faut progresser ensemble », a dit M. Bush à la presse après avoir déjeuné avec M. Blair, lors de la première journée de la réunion au sommet des chefs d'État et de gouvernement du groupe des Huit (G8), qui se tient actuellement à Gleneagles (Écosse).
« Le moment est venu de passer à l'après-Kyoto et à élaborer une stratégie qui tient compte non seulement des États-Unis, mais aussi des pays en développement », a dit M. Bush en félicitant M. Blair d'avoir invité des représentants de la Chine et de l'Inde à la réunion du G8.
Le protocole de Kyoto, qui a été conclu en 1997 à Kyoto (Japon), est une annexe de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Les États qui ratifient ce protocole s'engagent à réduire leurs émissions de gaz carbonique et de cinq autres gaz à effet de serre en fonction des pourcentages prévus.
« L'objectif des États-Unis est de neutraliser les émissions de gaz à effet de serre et de les réduire sur une longue période », a indiqué le président tout en se déclarant convaincu que « le bon usage de technologies » permettrait au monde de poursuivre sa croissance économique et de mieux savoir protéger l'environnement.
Pour sa part, M. Blair a déclaré : « Il ne sert à rien de revenir sur le débat relatif au protocole de Kyoto ». Il n'est pas possible d'aplanir les divergences entre pays sur cette question, a-t-il dit en ajoutant : « Nous n'allons pas négocier un nouveau traité sur les changements climatiques pendant le sommet du G8. »
Le premier ministre a indiqué que son objectif était de restreindre le nombre de questions, de se mettre d'accord sur le fait qu'il existait un problème, puis d'ouvrir une voie susceptible de permettre de parvenir à un accord en dehors du protocole de Kyoto.
Par ailleurs, M. Bush a donné un aperçu de quelques-unes des propositions des États-Unis en faveur de l'Afrique, qui ont trait à la lutte contre le sida et le paludisme, à l'instruction des filles, à l'émancipation des femmes et aux échanges commerciaux.
Pour ce qui est du secteur agricole, il a déclaré que les États-Unis tenaient à œuvrer avec l'Union européenne en vue de supprimer leurs subventions agricoles respectives et que les négociations de Doha constituaient le moyen le plus adapté à cet effet. « J'ose espérer, a-t-il dit, que les négociations de Doha permettront de réaliser cet objectif d'ici à 2010. »
(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/)
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