Des ministres de l'Environnement et des hauts fonctionnaires de 38 pays sont réunis deux jours à Ottawa pour débattre de questions critiques en préparation à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques qui se tiendra à Montréal.
« Nous avons débattu de trois points clés qui doivent être abordés à Montréal », a déclaré le ministre Stéphane Dion. « Il nous faut agir pour mettre totalement en œuvre nos engagements actuels. Il nous faut améliorer certains aspects clés du Protocole de Kyoto et de la Convention. Enfin, il nous faut être novateurs dans les approches que nous suivons pour asseoir les mesures que nous prendrons à l'avenir au niveau planétaire. »
Le Canada reçoit du 28 novembre au 9 décembre la conférence de l'ONU sur les changements climatiques. En préparation de cet événement, le ministre Dion et plusieurs hauts fonctionnaires canadiens ont activement consulté d'autres pays sur les mesures à prendre pour contrer les changements climatiques au niveau mondial, échangeant notamment avec plus de 40 pays clés et participant à plusieurs tables rondes de spécialistes internationaux de la question.
Sur la base de ces réunions et consultations, un document de travail a été préparé qui propose six éléments pouvant former la base d'une démarche internationale à long terme.
Les ministres ont débattu des avantages possibles d'une coopération au niveau international pouvant reposer sur ces éléments : comment ceux-ci pourraient être utilisés pour mettre en œuvre et renforcer le protocole de Kyoto et guider le développement d'une future coopération internationale dans la lutte aux changements climatiques.
Au cours de cette réunion informelle, les ministres ont identifié des dénominateurs communs et des points de divergence. Dans son allocution de clôture, le ministre Dion a noté que « nous suscitons une atmosphère de respect mutuel qui nous sera bien utile lorsque nous devrons exécuter la tâche ambitieuse et gratifiante de trouver un terrain d'entente à Montréal. »


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