Réunion préparatoire de la Commission du développement durable et les questions de pollution atmosphérique et du changement climatique
Les délégations, les experts et les grands groupes participant à la Réunion préparatoire à la quinzième session de la Commission du développement durable (CDD-15) se sont penchés le 28 février sur les phénomènes interdépendants de la pollution atmosphérique et du changement climatique au cours de deux tables rondes consacrées à chacune de ces questions.
Au cours de la première, les experts ont imputé en grande partie la pollution atmosphérique à l’accroissement des activités de transports individuels et commerciaux utilisant des véhicules fonctionnant à l’essence et au diesel. Le cas de la pollution des grandes agglomérations urbaines a, à cet égard, été relevé. La communauté internationale devrait élaborer des politiques de régulation encourageant l’utilisation des biocarburants et des énergies propres, comme le gaz naturel liquéfié, qui ne contient pas de plomb et émet 70% moins de monoxyde de carbone que l’essence ordinaire, ont recommandé des experts et des délégations.
Plusieurs représentants, dont celui du Pakistan, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, ont fait remarquer que les pays en développement jouaient un rôle de pionniers dans l’utilisation de ce type de carburant. Un des deux experts prenant part à la table ronde a préconisé pour sa part l’élimination définitive du plomb comme additif dans les carburants à base d’hydrocarbure, comme cela est déjà le cas dans tous les pays d’Afrique subsaharienne, et la réduction au strict minimum du taux de soufre contenu dans l’essence.
Au cours de la deuxième table ronde, les participants se sont déclarés extrêmement inquiets des répercussions du changement climatique, qui se traduit déjà par la montée du niveau des mers et des océans et par des dégradations irréversibles des écosystèmes marins. Outre une réduction indispensable des émissions de gaz à effet de serre, plusieurs intervenants ont insisté sur la nécessité de promouvoir la production nationale et décentralisée de bioénergies, cette option ayant aussi le mérite de créer des emplois tout en limitant le recours traditionnel à l’utilisation de la biomasse comme source d’énergie.
[CDD15]
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