La Réunion de haut niveau sur la sécurité alimentaire pour tous, qui s'est tenue à Madrid, les 26 et 27 janvier, à l'initiative du Premier Ministre espagnol, Rodriguez Zapatero, en collaboration avec le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est terminée par l'adoption d'une Déclaration.
Le texte appelle à la création d'un groupe de contact chargé de réunir, au sein d'un partenariat mondial, les associations d'agriculteurs, la société civile, les associations féminines, le secteur privé, les gouvernements des pays en développement et les organisations régionales et internationales.
La Déclaration illustre la préoccupation partagée par tous face à la multiplication du nombre de personnes souffrant de la faim et de la malnutrition à travers le monde, dont le total s'élève désormais à 900 millions. Elle appelle à une augmentation substantielle des ressources et de l'aide au développement. Elle fait siennes les mesures énoncées dans le Cadre global d'action du Groupe de travail des Nations Unies sur la crise alimentaire, qui lance un appel à la création de systèmes agricoles durables et de filets de sécurité fiables.
L'Espagne, par la voix de son Premier Ministre, s'est engagée à verser 200 millions d'euros par an, pendant cinq ans, pour appuyer le renforcement de la sécurité alimentaire. D'après les Nations Unies, 75% des pauvres en zones rurales dépendent de l'agriculture pour leur survie.
La Réunion de haut niveau, qui était placée sous le signe de " la sécurité alimentaire pour tous ", faisait suite au Sommet sur la sécurité alimentaire que l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a organisé à Rome, en juin 2008.
Dans la déclaration dite " Déclaration de Rome ", 180 États, dont ceux de la Communauté européenne, ont promis d'atténuer les souffrances causées par la hausse des prix des denrées alimentaires, de stimuler le développement et la production agricoles, de lever les obstacles à l'accès à la nourriture et à une nutrition adéquate.
Source ONU