" Les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter à l'échelle mondiale en dépit du fait que nous avons identifié le changement climatique comme l'un des plus grands dangers de notre époque ", a déclaré le Prince.
" Au rythme actuel, si nous ne modifions pas nos comportements, l'équivalent de deux globes terrestres seraient nécessaires pour prendre en compte les besoins de la population mondiale, qui atteindra neuf milliards d'habitants en 2050, lesquels sont concentrés dans les zones urbaines et côtières, dont les ressources naturelles sont particulièrement vulnérables ", a-t-il expliqué.
Il est donc nécessaire selon lui d'adopter des modes de production et de consommation durables, conformément aux décisions prises lors de la Conférence de Rio 20.
" Ce changement nécessaire de mentalité suppose que nous placions l'homme au coeur de la problématique du développement. I1 ne s'agit plus de nous accorder sur des plans de progression des capacités agricoles, artisanales ou industrielles. I1 s'agit de considérer que ce sont les sociétés humaines et les individus qui méritent toute notre attention et d'examiner les questions économiques et environnementales en fonction de leurs impacts sur la vie des personnes et des communautés ", a plaidé le souverain monégasque.
Conformément au Message de Monaco, adopté en novembre 2011, et fort de l'importance reconnue des océans dans le document final de Rio 20, Monaco s'est engagé à promouvoir le rôle des océans dans la définition de l'agenda de l'après-2015, notamment en demandant l'adoption d'un Objectif de développement durable spécifiquement consacré aux océans.
" Régulation du climat, sécurité alimentaire et nutritionnelle, énergie, tourisme, transports et commerce international, tous les domaines qui affectent directement ou indirectement les océans ont trait aux trois piliers du développement durable ", a rappelé Albert II.
" Je pense indispensable de réaffirmer également l'aspect fondamental qu'ils revêtent pour le monde et les risques que font peser sur eux les activités humaines excessives qui contribuent entre autres à leur acidification et à la réduction accé1érée des ressources qu'ils renferment ", a-t-il ajouté.
Communiqué de l'ONU (748 hits)