Le secrétariat de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) et celui du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) ont récemment publié un texte afin de faire le point sur le financement du FEM disponible pour la CNULCD dans le cadre du FEM-6.
Voici un extrait de l’avant-propos de ce texte :
« La lutte contre la dégradation des terres constitue un élément clé du programme de développement post-2015. Les liens entre la dégradation des terres et d’autres défis environnementaux mondiaux sont aujourd’hui plus que jamais reconnus. Il nous faut tirer parti de l’attention croissante accordée à la question des terres pour promouvoir davantage la gestion durable de ces dernières ainsi que la réhabilitation de celles qui sont dégradées, dans le but d’apporter des solutions idoines à de multiples défis environnementaux.
Le principe de la neutralité en termes de dégradation des terres (NDT), qui s’est dégagé de la conférence des Nations unies sur le développement durable dite Rio 20 en 2012, constitue potentiellement un objectif a même de répondre au défi immédiat posé par l’intensification durable de la production de vivres, de combustibles et de fibres afin de satisfaire à la demande future sans pour autant causer de dégradations supplémentaires à des ressources en terre limitées. Le fait de s'attaquer aux facteurs déterminants de la dégradation des terres et de prendre des mesures connexes pourrait également permettre au secteur de l'utilisation des terres de constituer un élément substantiel de la « contribution prévue déterminée au niveau national », dans le cadre d'un nouvel accord international sur les changements climatiques. De même, la mise en œuvre de la gestion durable des terres à grande échelle permettra d’enrayer la perte de biodiversité, la moitié des objectifs d'Aichi pour la biodiversité reposant sur une meilleure gestion des terres.
Pour accélérer les mesures prises, l’accès au financement du FEM-6 a encore été facilité pour de nombreux pays touchés par la dégradation des terres, du fait de la simplification des demandes et de l’accélération des processus d'approbation. Dans le cadre du FEM-6, un montant total de 346 millions de dollars US provenant des ressources du domaine d'intervention « Dégradation des terres » a été alloué à 144 pays éligibles et 85 millions de dollars US additionnels ont été mis à disposition par le biais de réserves régionales et globales, y compris des activités habilitantes de la CNULCD.
Le financement par le FEM d’activités habilitantes dans le cadre de la CNULCD a permis de fournir des fonds dont l’importance a été décisive pour la mise en œuvre de la Convention au cours de la dernière phase de reconstitution du FEM. À présent la nouvelle phase — la sixième phase de reconstitution du FEM (FEM-6) — a débuté, et nous encourageons les pays à accéder à cette importante source de financement disponible pour les efforts de gestion durable des terres.
Cette brochure constitue une source d'information centralisée non seulement pour les points focaux nationaux de la CNULCD, mais également pour toute personne qui s’emploierait à concevoir des projets de gestion durable des terres pour les soumettre au FEM. Nous espérons qu’elle incitera les parties prenantes à tirer parti des multiples possibilités de financement offertes par ce dernier. »
Transformer la gestion des terres globalement : questions et réponses sur la 6ème phase de reconstitution du FEM (FEM-6) (accessible à : http://www.unccd.int/Lists/SiteDocumentLibrary/Publications/2015_GEF_FRE.pdf)
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