Le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), Guy Ryder, a salué l’appel lancé par la chancelière fédérale et des chefs d’organisations internationales  pour redoubler d’efforts afin de promouvoir le travail décent et la croissance inclusive «en se référant à l’Agenda de l’OIT pour le travail décent », en s’attachant particulièrement à mieux appliquer les normes du travail et les normes sociales et environnementales.

«Je suis heureux que nous ayons renouvelé notre engagement à créer des conditions de travail sures et saines, à augmenter les revenus et à offrir de réelles perspectives pour tous ceux qui veulent travailler, tout en favorisant l’égalité des sexes», a déclaré M. Ryder à la fin d’une réunion à Berlin, à laquelle participaient la Chancelière Merkel, la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le Président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, et le Directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo.

Les participants se sont penchés sur l’état actuel de l’économie mondiale, en insistant sur la nécessité de donner plus de place aux mesures proactives pour soutenir la reprise et garantir la croissance.

«Avec un chômage mondial qui devrait augmenter de 2,3 millions en 2016 selon les prévisions de l’OIT, je crois vraiment que des mesures ambitieuses du côté de la demande comme de l’offre pour les marchés du travail, l’éducation, les compétences et la formation, peuvent contribuer à créer des économies plus productives, plus dynamiques et des sociétés plus inclusives», a déclaré le Directeur général de l’OIT.

Les participants ont réitéré leur engagement à aider les Etats Membres à mettre en œuvre le Programme pour 2030  et à réaliser les 17 Objectifs de développement durable. La déclaration finale mentionne aussi des mesures concrètes telles que l’Initiative du G7 sur les chaînes d’approvisionnement mondiales durables et le lancement du Fonds Vision zéro  géré par l’OIT et destiné à prévenir les accidents du travail, y compris dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.

Communiqué de l'OIT