Organisée par l’Académie des Sciences,  en partenariat avec l’IRD, et sous l’égide du Groupe interacadémique pour le développement (GID), cette manifestation associait des organisations internationales et des institutions scientifiques, des acteurs de l’économie et de la société civile. Jean-Paul Moatti, le Président directeur général de l’IRD, a estimé que cette réunion « jetait un pont entre la grande manifestation qui venait de se tenir au Louvre en présence du Président de la République pour la journée mondiale des sciences et la réflexion sur les enjeux méditerranéens et entre la cop 21 et sa prochaine édition à Marrakech qui donnera toute sa place à la Méditerranée.

Certains des défis auxquels la planète est confrontée – sur le plan environnemental, économique, sociétal - prennent une acuité et une urgence toute particulière dans le pourtour méditerranéen : le changement climatique, la gestion du littoral et celle des ressources en eau, le développement économique et l’emploi des jeunes...

Dans le même temps, la quête du bien-être de ces populations et de l’équilibre durable des milieux physiques et humains soulèvent des questionnements spécifiques liées aux particularités des environnements et de l’histoire des sociétés de la Méditerranée.

L’exigence de décryptage par la science de ces spécificités et la nécessité d’une adaptation aux mutations rapides de cette région étaient au cœur de la rencontre internationale - Savoirs en action pour un codéveloppement en Méditerranée - qui s’est tenue dans le cadre du 350ème anniversaire de l'Académie des Sciences, le 29 septembre 2016 au MuCEM à Marseille.

Pour S.A.S le Prince Albert II de Monaco, qui a introduit la rencontre, « la science doit nous donner conscience et puissance ».  Tant sur le plan économique, sociétal que démocratique, l’accès et la production de connaissances apparaissent ainsi comme des leviers de développement, qui se heurtent malheureusement  à la fragilité des infrastructures scientifiques locales, en particulier dans les pays les plus pauvres, et au manque de technologies adaptées. Le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Thierry Mandon, présent en ouverture, a ainsi appelé à une « rencontre féconde entre décideurs et scientifiques »  et à « l’engagement des scientifiques dans le partage des savoirs ».

Communiqué de l'IRD