Maurice dispose de sa propre banque de semences de plantes menacées, qui a été mise sur pied en 2007 avec le soutien financier du fonds de conservation du Gouvernement mauricien et la 'Darwin Initiative'. Le porteur du projet est le 'National Parks & Conservation Service' du ministère de l'Agro-industrie tandis que les autres partenaires sont l'Institut de Recherches de l'Industrie Sucrière de Maurice et le Comité Technique National sur les Plantes en Dangers. Après un an et demi, la banque de semences a déjà récolté et stocké des semences de 180 espèces de plantes indigènes. L'ambition du projet est de conserver des broquettes de 300 espèces d'ici 2009.
Au fil du temps, la biodiversité du pays a subi de grosses pertes notamment à travers le déboisement et l'introduction d'espèces exotiques. Par conséquent, les forêts ne recouvrent qu'environ 1% de la superficie de l'île et la flore du pays est considérée comme la troisième la plus menacée au monde.
Afin d'éviter que la flore indigène ne disparaisse à jamais, une double approche a été adoptée :
Mais ces deux approches sont complémentaires. Afin de se prémunir contre les risques de maladie ou feu de forêt, on a eu recours à la banque de semences qui agit comme une police d'assurance contre de tels risques.
Sur les 670 espèces de plantes indigènes et endémiques de Maurice, 105 se trouvent gravement menacées. Dans ce contexte, une plante est considérée comme menacée lorsqu'elle compte des populations de moins de 50 individus. D'où l'importance de la banque de semences pour la conservation et le développement durable forestier.
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