Tel que rapporté sur le site Web du Mécanisme Mondial (MM) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) [notre traduction], les 7 et 8 novembre 2014, quelques 20 chercheurs se sont réunis à Rome pour échanger des vues sur les nouvelles approches institutionnelles utilisées par les différentes organisations qui sont engagées dans le sujet de la migration environnementale.
Ces questions et bien d’autres ont été examinées sur la base d'études de cas qui montrent les multiples dimensions et interrelations complexes entre l'environnement et la migration et comment ce lien est adressé par les différentes parties prenantes, y compris les décideurs, les avocats, les organisations internationales et non-gouvernementales.
Le séminaire, qui a été organisé par l'Université de Liège et l'Université de la Ruhr à Bochum, en coopération avec l'Academia Belgica, a en particulier examiné l'intégration du lien entre environnement et migration dans les négociations sur le changement climatique, et comment les principaux intervenants ont influencé le processus.
Les chiffres présentés par le Conseil norvégien pour les réfugiés indiquent que le nombre total de personnes forcées à migrer en raison de catastrophes naturelles a atteint 21 millions de personnes en 2013, ce qui est trois fois plus élevé que la migration induite par les conflits.
Le Mécanisme mondial a été invité à l'atelier conjointement avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour présenter le Partenariat de la CNULD-OIM: « Addressing Land, Sustainable Development and Human Mobility ». « L'utilisation des terres et la propriété des terres des enjeux qui se posent par les migrations tant dans les lieux de destination que d'origine », a déclaré Mme Clara Crimella, agente de projet de l'OIM. Elle a souligné l'expertise complémentaire de la CNULD et l'OIM « à mettre en œuvre un partenariat solide entre-agence qui délivre des solutions de pointe pour les décideurs et les praticiens du développement ».
M. Sven Walter du Mécanisme mondial en outre exposé les principaux domaines de la coopération envisagée entre l'OIM et la CNULD - i) la politique, la sensibilisation et le renforcement de la capacité, ii) les droits et la sécurité, iii) l'appui technique et la planification, iv) le financement et la mobilisation des ressources avant de présenter le projet commun MM/OIM en Afrique de l'Ouest: Promotion de la gestion durable des terres dans les zones sujettes à la migration grâce à des mécanismes de financement novateurs financés par la Coopération italienne pour le développement. «Ce projet aidera les pays ouest-africains de mieux comprendre le lien entre l’environnement et la migration et d'identifier les mécanismes de financement viables, qui aideront les pays à promouvoir la gestion durable des terres (GDT)", a déclaré M. Walter. Le projet contribue à identifier des mécanismes de financement solides qui pourront être mis à l'échelle dans les zones sujettes à la migration ainsi que pour mobiliser la diaspora, notamment en Italie, à investir dans la réhabilitation des terres et les pratiques de GDT dans leurs pays d'origine.
Des articles résumant les résultats de recherche présentés et discutés lors de du séminaire seront publiés par les organisateurs au début 2015.
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