Par Alix Cosquer, Chercheuse en psychologie de la conservation, Université de Bretagne occidentale
En 2015, un sondage réalisé dans le cadre de la Fête de la nature révélait que 96 % des Français interrogés percevaient la nature comme un « lieu de bien-être et de ressourcement ».
Aujourd’hui, l’avalanche de livres à ce sujet – entraînés par le best-seller La Vie secrète des arbres de Peter Wohlleben (2017) –, la sylvothérapie (se ressourcer en forêt) qui réunit de plus en plus d’adeptes ou encore la multiplication des salons « nature et bien-être » sont tout autant de signes que nous ressentons un besoin de vert dans nos vies de plus en plus urbanisées.
Alors que l’hypothèse d’un lien entre le bien-être humain et la nature est depuis longtemps admise, des recherches menées dans des domaines d’étude aussi variés que la médecine, la psychologie, ou encore les sciences cognitives valident effectivement cette théorie. Il faut aussi prendre en compte les bouleversements sociaux et environnementaux des dernières décennies qui impactent la nature et nos relations avec elle.
Récemment, des chercheurs ont dressé un panorama des différents axes de recherche explorés et des résultats autour de la thématique du bien-être humain et de la nature. La notion de bien-être, telle qu’entendue ici, ne se rapporte pas seulement à la santé, en tant qu’absence de maladie, mais désigne plus généralement un état physique, mental et social de bien-être...
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