Les 23 plus importantes régions naturelles des Alpes
Du 9 au 20 février prochain, les représentants de plus de 180 états se rassemblent à Kuala Lumpur en Malaisie pour établir des actions de conservation de la diversité biologique mondiale. L’un des principaux sujets de cette conférence des Nations Unies sur la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) est la protection des écosystèmes montagnards.
A cette occasion, le WWF présente une étude qui identifie les 23 plus importantes régions naturelles des Alpes.
Les Alpes représentent l’un des derniers espaces sauvages existant au cœur de l’Europe : environ 30 000 espèces animales et 13 000 espèces végétales contribuent à leur exceptionnelle diversité naturelle. Au nombre des espèces alpines les plus connues : l’ours brun, le bouquetin, le chamois, le lynx et l’aigle royal. La biodiversité alpine comprend aussi de très nombreuses espèces de plantes endémiques. C’est également le plus grand réservoir d’eau en Europe : d’importants fleuves tels que le Rhin, le Rhône et le Pô y trouvent leur source. Mais les Alpes sont aussi menacées par un trafic croissant, l’extension urbaine, les changements climatiques et le tourisme non maîtrisé.
Le WWF a jugé utile de dresser un panorama à large échelle du massif alpin et pas seulement de concentrer son travail au niveau local ou régional, d’où la nécessité d’une coopération internationale entre les pays alpins.
Cette étude a été préparée par le WWF en collaboration avec la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA), le Réseau Alpin des Espaces Protégés (ALPARC), le Comité Scientifique International de Recherche Alpine (ISCAR), et avec le soutien d’une centaine d’experts membres d’environ 90 différentes organisations.
Cette étude est un exemple pour l’application de la Convention sur la Diversité Biologique dans les grandes régions montagnardes.
Elle identifie les 23 plus importantes zones naturelles qui couvrent les principaux habitats des mammifères, des oiseaux, des amphibiens, des reptiles, des insectes et des plantes ainsi que les habitats d’eau douce.
Les territoires extérieurs à ces zones sont aussi importants mais la protection des Alpes est une tâche immense. Il est possible d’y arriver en concentrant les ressources financières et humaines limitées sur les zones principales et avec la collaboration des gouvernements, des ONG et des secteurs économiques. Les zones sélectionnées ne sont pas toutes particulièrement protégées mais des mesures de développement durable, adaptées aux contextes locaux seront mises en place en collaboration avec les groupes intéressés, des projets pilotes seront aussi lancés.
Le WWF appelle les participants à la conférence des Nations Unies à accepter le plan d’action actuel pour la conservation des régions de montagne dans le monde. Un signal clair de Kuala Lumpur renforcerait nos efforts pour la protection des Alpes et presserait les gouvernements de ratifier la Convention Alpine et ses protocoles.
L'étude complète est disponible sur demande auprès du service de communication : 01 55 25 84 84
(CDB-CDP7)
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