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Négociations de Doha : les États-Unis et l'Union européenne sont optimistes


Washington - Des représentants des États-Unis et de l'Union européenne ont fait état de progrès pour ce qui est de relancer les négociations visant à conclure un accord mondial sur la libéralisation du commerce.

Organisées sous les auspices de l'Organisation mondiale du commerce, ces négociations multilatérales sont suspendues depuis l'échec de juillet 2006.

« Nous faisons clairement des progrès », a déclaré la représentante des États-Unis pour le commerce extérieur, Mme Susan Schwab, à l'issue de son entretien le 8 janvier avec son homologue européen, le commissaire au commerce de l'Union européenne, M. Peter Mandelson, à Washington.

Les négociations dites de Doha ont été suspendues après que six grandes parties, dont les États-Unis, l'Union européenne, le Brésil et l'Inde, n'eurent pas réussi à se mettre d'accord. Depuis lors, les grands partenaires commerciaux se sont employés à relancer ces négociations.

Selon M. Mandelson, il existe « un nouvel espoir pour le cycle de Doha, et il faut maintenant se fonder sur les travaux existants ».

Pour sa part, Mme Schwab a déclaré à la presse que la convergence de la position des États-Unis et de celle de l'Union européenne constituait « un changement favorable » dans les discussions entre les deux grands partenaires commerciaux, qui sont surtout en désaccord au sujet des subventions agricoles.

Elle a cependant fait remarquer que tout accord éventuel entre les États-Unis et l'Union européenne au sujet du dossier agricole ne garantirait pas l'aboutissement des négociations de Doha si les autres pays ne faisaient pas de concessions au sujet de l'ouverture de leur marché aux produits étrangers. Elle a indiqué qu'elle avait eu un entretien fructueux avec le ministre brésilien des affaires étrangères pendant la première semaine de janvier et qu'elle devait s'entretenir avec des responsables japonais pendant la deuxième semaine de janvier.

M. Mandelson, quant à lui, a déclaré que ses entretiens avec le président Bush et les chefs de file démocrates du Congrès lui avaient donné confiance au sujet de la possibilité de reprendre les négociations de Doha pendant le premier trimestre de 2007 et en ce qui concerne l'acceptation par les démocrates d'un éventuel accord de Doha de grande ampleur.

Les dirigeants des États-Unis et de l'Union européenne, a-t-il dit, partagent le même sentiment d'urgence dû à l'expiration en juillet prochain de la loi accordant au président Bush des pouvoirs spéciaux en matière de commerce ainsi qu'aux prochaines élections en Europe.

M. Mandelson a indiqué que le président Bush et le président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, avaient encouragé Mme Schwab et lui à régler les questions qui empêchaient la conclusion d'un accord de Doha.

« Nous avons parlé de l'importance pour l'Europe et les États-Unis de régler tous leurs désaccords relatifs au cycle de Doha », a déclaré à la presse M. Bush après s'être entretenu avec M. Barroso à Washington.

(Les articles du «Washington File» sont diffusés par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://usinfo.state.gov/fr/)
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