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CDD-16 synthèse des déclarations du 8 mai disponibles en français




Lors de la tenue de la seizième Session de la Commission du développement durable, certaines interventions et déclarations sont prononcées et/ou diffusées en français.


Ainsi, Jeudi 8 mai, les délégués à la CDD-16 se sont réunis dans des séances de travail parallèles pour procéder à l'examen des sols, de la sécheresse et de la désertification et de l'Afrique.


SOLS


La délégation française a insisté sur le fait que « L’érosion des sols productifs apparaît comme une menace importante au niveau mondial : la perte de fertilité est liée aux modes d’exploitation agricole, mais l’utilisation des terres pour l’urbanisation et les infrastructures conduit à une destruction encore plus irréversible. »


Ainsi, « il y a un lien évident entre le mode de transport, l’occupation de l’espace et l’affectation des terres. » et la France a présenté un mécanisme envisagé par pour lutter contre l’étalement urbain qui repose sur : 1. obligation d’étude d’impact - 2 objectifs de réduction de la consommation d’espace dans les documents d’urbanisme - 3 articulation des différentes politiques publiques dans les documents d’urbanisme - 4 mise en place d’indicateurs dédiés.


SECHERESSE ET DESERTIFICATION


La délégation canadienne a souligne l’interdépendance entre « la désertification, les changements climatiques et la perte de la diversité biologique » et estime qu’une approche globale « est essentielle pour assurer la durabilité à long terme de l’environnement. »
Dans sa déclaration, le Canada souhaite également insister sur la nécessité de mieux coordonner les efforts dans le cadre du système des Nations Unies (notamment des trois conventions de Rio), afin de favoriser une application plus large de l’approche écosystémique dans les interventions de développement durable. » La délégation canadienne a également rappelé que le « Canada a eu de bons résultats pour les efforts qu’il a consacrés à stopper la dégradation des sols et à effacer les dommages du passé » et qu’il souhaite « devenir un chef de file mondial sur le plan de la responsabilité face à l’environnement ».
Le Canada annonce que dans le cadre du Programme national d’analyse et de rapport en matière de santé agro-environnementale a mis en place des « indicateurs agro-environnementaux s’appuyant sur la science afin d’aider à repérer les tendances touchant l’érosion des sols, l’eau, l’air, la biodiversité et la gestion agro-environnementale. »


La délégation sénégalaise a déclaré que face aux problèmes liés à la sécheresse et à la désertification le Sénégal a pris des mesures de trois ordres : institutionnel, opérationnel et juridique. Ainsi, selon La délégation sénégalaise, le Sénégal s’est engagé dans des initiatives d’anticipation et a entrepris le projet régional de la Grande muraille verte, pour prévenir l’avancée du désert du Sahara.
Enfin, le Sénégal appelle, « à la mise en oeuvre accélérée des dispositions du NEPAD et de la Convention des Nations sur la lutte contre la désertification, en partenariat avec la Communauté internationale. »


Les représentants des ONG ont quant à eux signalé « la stagnation des initiatives ou l’on agit concrètement » tout en mettant en avant l’efficacité des initiatives menées localement par les ONG et qui ne sont pas assez prises en compte.
Les ONG en appelle aux états et aux organisations internationales pour « favoriser au maximum la concertation entre tous les acteurs des différents réseaux thématiques et d’aider à réduire ou dépasser les clivages ou les incompréhensions qui peuvent exister ». Elles ont aussi abordé les difficultés liées : à l’accès à l’information en langue locale, aux terres affectées par les grandes pollutions ou les contaminations radioactives, à l’augmentation de productivité des petites agricultures familiales et aux agrocarburants.


AFRIQUE


La délégation canadienne annonce que le Canada consacre à la santé et à l’éducation (deux pièces maîtresses du développement durable) environ la moitié de ses investissements pour le développement en Afrique. « D’ici 2010-2011, le Canada augmentera le budget qu’il consacre aux initiatives bilatérales en éducation de base en Afrique (notamment l’éducation des filles) jusqu’à ce celui-ci atteigne 150 millions de dollars par année. » La délégation canadienne a ensuite présenté certaines des activités du Canada en Afrique subsaharienne dans les domaines de la santé et de l’éducation, et les leçons qui en ont été tirées.


[CDD16]


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