CDD 16: Rapport sur la gestion intégére des ressources en eau de l'ONU-Eau
Au cours des discussions sur le bilan du cycle de la CDD sur l’eau et l’assainissement (voir dépêche « CDD 16: Bilan du cycle eau et assainissement »), le président de l’ONU-Eau a présenté le Rapport de sur la gestion intégrée des ressources en eau et les plans d’efficacité (voir hyperlien ci-dessous).
Le Rapport est fondé sur un sondage auprès de 104 pays et vise à évaluer les progrès accomplis sur le développement de la gestion intégrée des ressources en eau depuis le Sommet de Johannesbourg (2002).
Les principales conclusions du rapport sont :
- Les pays développés ont fait des progrès sur presque tous les plans, mais des améliorations sont encore possibles. Seulement 6 des 27 pays développés sondés ont pleinement mis en oeuvre un plan de gestion intégrée de ressources en eau.
- Certains progrès ont été accomplis par les pays en développement sur le plan de la GIRE, mais beaucoup reste à faire. Sur les 58 pays sondés, 38% ont complété ou sont en train de mettre en oeuvre un plan de GIRE. Les progrès les plus importants ont été faits en Amérique. L’Afrique reste généralement derrière l’Amérique et l’Asie dans la plupart des indicateurs utilisés, mais elle se démarque dans la participation des acteurs, et les programmes de subventions et de micro-crédit.
- La gestion efficace de l’eau est reconnue par beaucoup de pays comme allant de soi avec la GIRE, mais l’ambiguïté règne lorsqu’il s’agit d’identifier ces mesures d’efficacité. Du travail reste à faire sur l’intégration de telles mesures dans la GIRE.
- Les indicateurs de vérification se sont développés et devraient l’être encore plus avec l’instauration de « feuilles de route » nationales et régionales.
Les principales recommandations du rapport sont :
- Le développement d’une GIRE et de mesures d’efficacité devrait être une priorité, surtout pour les pays qui n'ont pas encore de plan en la matière.
- Les pays devraient s'appliquer à mettre en œuvre leurs plans, une fois adoptés.
- Les pays devaient établir et présenter des plans d’action et des stratégies de financement auprès de donateurs et d’agences qui peuvent leur venir en aide.
- La mise en place de mécanismes mondiaux de coordination permettrait une meilleure évaluation et surveillance de la mise en œuvre de la GIRE.
- Le Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP) devrait continuer à faire rapport des progrès dans la mise en œuvre du GIRE.
[CDD16]
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