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Les Nouvelles technologies et les Organisation de demain : Réflexions personnelles


Avec l'arrivée des NTIC[1] à la seconde moitié du 20e siècle, l'histoire de l'humanité se voit propulsée à une allure impressionnante vers une très grande modernité. Aujourd'hui, c'est la liberté, le percé technologique, la " Globalization ". Toutes ces nouvelles techniques ne sont pas sans conséquence sur les activités humaines. Les impacts sont profonds dans le secteur économique. Peut-être comme, c'est mon cas, beaucoup de jeunes cadres d'entreprises et étudiants sont aussi préoccupés par le cours des NTIC et leurs influences sur le fonctionnement des entreprises, les choix des études à faire ainsi que de l'orientation professionnelle. Dans ce contexte, qui veut réussir doit savoir anticiper le temps ; comme dit le proverbe, " un homme averti en vaut deux ". Mon propos sera de conjecturer sur le type ou du moins la forme des entreprises qui existeront à l'avenir sous le thème : " Les Nouvelles technologies et les Organisation de demain ".

Je voudrais, à la première étape de ma démarche, faire une lecture succincte du contexte actuel. L'informatique et la technologie ont transformé les systèmes du monde. D'une part, elles apportent une grande efficacité et une rapidité dans les activités. L'homme est devenu plus libre : capacité d'action énorme, accès rapide à l'information diffuse, facilité et rapidité des moyens de transport et communication, refoulement des contraintes, ... D'autre part, le passé est pratiquement révolu, il n'y est plus question de cercle fermé. C'est l'ère du "Global Village", la Mondialisation. Le monde loin d'être statique et indépendamment du désir humain, continue d'évoluer au rythme des succès technologiques plus que certains. On peut bien se poser la question; quels sont les enjeux pour les organisations d'aujourd'hui?

Les organisations actuelles se sont développées dans un contexte d'isolement et d'une très faible emprise des réalités socio-économiques et culturelles. Leur fonctionnement est complexe, leurs structures sont rigides et denses. Dans l'état actuel évolutif des choses, le futur se montre de plus en plus plein d'incertitudes, les possibilités de prévision sont réduites. Sur le marché, les tendances peuvent d'un moment à l'autre s'inverser. La libéralisation du commerce durcit la concurrence et les consommateurs jouent plus aisément leur jeu "meilleur qualité au moindre prix". Les entreprises sont donc en face d'une technologie envahissante; les gains de productivité ne sauraient être garantie que dans les conditions d'une adaptation structurelle ou fonctionnelle novatrice.

Qu'en est-il des organisations futures?

La finalité de l'organisation, on peut le dire sans exagération, ne sera pas changée ; " maintenir sa mission (minimiser ses coûts de production et maximiser son profit), définir les taches essentielles et se structurer en conséquence pour s'en aller vers ses buts, les résultats (gain et profit) ". Néanmoins, il faut admettre que les modèles actuels font montre des faiblesses notoires par rapport aux innovations technologiques de l'heure, ils en exprimeront certainement davantage car les recherches scientifiques dans les domaines des nouvelles technologies de communication et d'information, comme je le mentionne précédemment, sont très prometteuses. De ce fait, les fondements des organisations seraient plutôt en inadéquation avec les nouvelles conjonctures. Ils devront être suffisamment flexibles pour s'adapter aux éventuels changements tant que ceux ci se seront révélés inopportuns et susceptibles d'influencer significativement l'entreprise ou l'organisation.

Les responsables d'organisations seront contraints de faire des choix qui n'auront peut être pas forcément une étanche coïncidence avec leur vision personnelle. Ils seront très certainement poussés jusqu'à un renoncement de soi pour une recherche de compromis et de compatibilité entre les activités des différentes structures, directions ou services qu'ils dirigent. La nécessité de réflexion en groupe, la réalisation d'alliance stratégique, la division du travail, les ajustements et autant d'autres formes de compromis et de comportement se seront imposés dans l'agenda des chefs d'entreprise.

Conclusion

Dans cette dynamique technologique, je ne saurais prétendre de conclure cette réflexion, cependant j'ose plutôt avancer que l'Organisation de demain est celle ayant une base technologique compatible avec son contexte; celle qui saura se doter de mécanismes de coordination ainsi que des systèmes de flux (autorité, travail, information, etc.) intégrant du mieux possible les dimensions socioculturelles et environnementales. Aussi disent certains spécialistes en analyse organisationnelle " Il n'y a pas de solution parfaite ni de structure meilleure que celles dans les organisations ". La meilleure structure est celle qui permet à l'organisation d'atteindre ses buts dans son contexte.

© FONTIL Nolex, Décembre 2007



[1] NTIC : Nouvelles technologies de l'information et de la communication

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