À la suite de l'échec de la conférence de Bali sur le climat, on ne pouvait qu'espérer que les États et organisations internationales présentes à cette COP et souhaitant se battre contre le réchauffement climatique prennent leurs "responsabilités climatiques". Serait-ce ce qui se passe à l'échelle européenne ?
Réduire les émissions par la taxation, l'automobile en ligne de mire: L'Union Européenne, tant que ce soit la commission que le parlement a en ligne de mire les automobiles, qui sont rappelons-le responsables de 25% des émissions des CO2 dans les pays développés. Il s'agit incontestablement d'une attaque conjointe. En effet, de son côté, la commission (
cf le site de la commission) souhaite taxer, les fabricants dont les automobiles auraient des émissions de CO2 supérieures à 120 g/km (contre 144g/ km actuellement pour les fabricants français et 160 g/km pour les manufacturiers d'outre-Rhin). Tandis que de son côté, le Parlement a voté un texte (
ici, le communiqué de presse)visant à instaurer une taxation qui serait non plus basée sur l'immatriculation mais qui à présent
"prendrait en compte l'efficacité énergétique du véhicule et son niveau de pollution". Ces deux grandes nouvelles permettraient de nous rapprocher un peu plus de nos objectifs ratifiés au protocole de Kyoto et du facteur 4 (réduction par 4 des émissions de CO2 pour 2050). Bien entendu, les lobbys automobiles et automobilistes se sont tous mis en branle pour protester contre ce droit inhérent à tout homme de détruire la planète au volant de sa voiture. On ne peut que regretter qu'une fois encore, le plaisir individuel (et égoïste) de conduire une "grosse voiture" puisse primer dans l'esprit de certaines personnes sur la nécessité de préserver la Terre pour les générations futures. Des éoliennes pour devenir suffisants: Peu après l'échec de la conférence de Bali (sans que ces deux évènements ne soient liés) le premier ministre Gordon Brown a pris la décision d'installer des milliers d'éoliennes off-shore (20 000 vraisemblablement; off-shore = sur la mer) pour permettre au Royaume-Uni d'acquérir enfin son auto-suffisance énergétique. Il s'agit là-encore d'une importante nouvelle dans la mesure, où enfin un pays développé décide de prendre ses responsabilités vis-à-vis de la planète et de produire son énergie par des moyens renouvelables (vous pourrez trouver son discours sur l'environnement et le réchauffement climatique, ici). La question qui reste tout de même en suspens est de savoir quand la France prendra également ses responsabilités dans le domaine énergétique et décidera (enfin) de renoncer à sa dépendance nucléaire et d'entrer dans un monde durable et renouvelable. À la lecture de ces nouvelles, on se rend compte que de prendre ses responsabilités climatiques, énergétiques et écologiques permet d'avancer en direction d'un Monde plus durable, et renouvelable. Les solutions pour un avenir préservé existent, il ne nous reste qu'à les prendre et à les appliquer.