Selon le rapport publié par les secrétariats de l'accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie et la convention sur les espèces migratrices, les pertes se chiffrent chaque année par des effectifs très élevés d'oiseaux morts ou blessés a-t-on appris du quotidien gabonais d'informations générales l'Union
A travers les secrétariats de l'accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (PNUE / AEWA) et la convention sur les espèces migratrices (PNUE/CMS), le système des Nations Unies a célébré, le 10 mai dernier, la journée mondiale des oiseaux, pour la quatrième année consécutive. Les associations de conservation et des droits des animaux à travers la planète ont mené des campagnes de sensibilisation et de formation sur l'importance des oiseaux migrateurs lors de leur déplacement annuel dans le monde.
Le thème cette année est : " Les obstacles à la migration ". Ce thème met l'accent sur les menaces que constituent les obstacles, érigés par l'homme, que rencontrent les oiseaux durant leur migration annuelle. Pour le système onusien, l'homme a créé des obstacles supplémentaires qui viennent encore compliquer leur voyage. Chaque année, le nombre de structures créées par l'homme, telles que les lignes à haute tension, parcs éoliens, émetteurs de télévision et mâts de transmission téléphoniques, vitres, gratte-ciel et autres, continuent de croître sans tenir compte des itinéraires de migration et des sites importants dont se servent les oiseaux migrateurs.
Ces structures créées par l'homme entraînent des collisions pouvant causer des accidents mortels. Beaucoup d'oiseaux, notamment pendant la nuit, ne reconnaissent pas des obstacles et heurtent les lignes à haute tension. D'autres oiseaux s'écrasent contre les vitres ou les pales rotatives des éoliennes. Ils ne s'arrêtent plus sur leurs sites de repos habituels lorsque ces derniers sont recouverts des parcs éoliens, ou font fausse route quand ils sont attirés par les lumières des mâts de communication et des tours.
Ainsi, pour les secrétariats de l'accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (PNUE / AEWA) et la convention sur les espèces migratrices (PNUE/CMS), les pertes sont importantes, résultant de ce genre d'impacts. Elle se chiffre chaque année par des effectifs très élevés d'oiseaux morts ou blessés.
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