Selon une nouvelle recherche européenne, au Royaume-Uni, la première
réserve marine totalement protégée d'Écosse abrite déjà de nombreuses
espèces d'algues connues pour promouvoir la biodiversité ainsi que des
pétoncles de grande valeur commerciale.
Mise en place au large de l'île d'Arran en 2008, la réserve maritime
a vu le jour quelques années après la campagne de la Community of Arran
Seabed Trust (COAST) axée sur l'interdiction de la pêche et d'autres
activités d'extraction: L'objectif était de protéger un petit domaine de
plancher océanique dans la baie de Lamlash de l'île d'Arran, afin de
permettre aux écosystèmes naturels de se reconstituer et de fleurir.
Une étude effectuée par les chercheurs de l'université de York et de
COAST montre que la réserve présente déjà des signes positifs pour les
pêcheurs et les agents de protection de la nature. Les résultats,
publiés dan la revue Marine Biology, montrent que les pétoncles de
valeur commerciale et de nombreuses espèces d'algues connues pour
promouvoir la biodiversité sont beaucoup plus abondants dans la réserve
marine où la pêche est interdite, en comparaison aux eaux environnantes.
Leigh Howarth, auteur principal de l'étude, affirmait: «Les
écosystèmes marins continueront à se renouveler pour des décennies tant
qu'ils sont protégés par les réserves; la raison de cette étude est
tellement passionnante car ce n'est que le début.»
Une découverte clé de la recherche sur la réserve maritime est que
l'abondance des pétoncles juvéniles était beaucoup plus élevée dans la
réserve qu'à l'extérieur de cette dernière. Cela était lié à des niveaux
élevés d'espèces de kombu et de Maeerl (un type d'algue qui forme des
lits à l'aspect de corail) à l'intérieur de la réserve où les pétoncles
adultes étaient également plus grands et plus âgés. Au fur et à mesure
où les stocks de pétoncles se forment dans les réserves maritimes, ils
peuvent commencer à croître à des nivaux élevés, en permettant de germer
sur les sols de pêche environnants.
Source : CORDIS
Copyright © Communautés européennes, 2011
La Commission
des Communautés européennes, ni aucune personne agissant en son nom ne peut être
tenue responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations ci-jointes.
Ces informations proviennent du service communautaire d'information sur la
R&D (CORDIS). Les services CORDIS sont hébergés par le serveur CORDIS à
Luxembourg - http://cordis.europa.eu/ . L'accès à CORDIS est actuellement
gratuit.
Lire la suite de l'article (745 hits)