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CITES : création d'un fonds pour l'éléphant africain


Des mesures importantes ont été décidées pour assurer la survie des éléphants, des rhinocéros, des serpents et autres espèces menacées lors de la 61ème session du Comité permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) qui s'est conclue vendredi [19 août] à Genève.
Un fonds a été créé pour mettre en oeuvre le Plan d'action pour l'éléphant africain. L'Allemagne, les Pays-Bas et la France ont d'ores et déjà contribué à ce fonds et d'autres pays ont promis de suivre.

" Nous nous espérons que les bailleurs seront sensibles aux besoins urgents de l'Afrique et qu'ils soutiendront le Plan d'action pour l'éléphant africain. L'objectif est de collecter 100 millions de dollars sur les trois années à venir afin de soutenir les capacités pour mettre en oeuvre la loi et assurer la survie à long terme de l'éléphant africain ", a déclaré le Secrétaire général de la CITES, John Scanlon.

Lors d'une session à huis clos, le Comité a examiné la question du braconnage d'éléphants d'Afrique et d'Asie et celle du commerce illégal de l'ivoire. Selon des rapports préparés par le programme de surveillance de la CITES sur l'abattage illégal d'éléphants, les niveaux de braconnage et de commerce illégal ont en 2010 atteint des records jamais vus depuis 2002, l'Afrique centrale étant le plus durement frappé. Les causes seraient la pauvreté et le manque d'application des lois en vigueur combinés à une demande accrue, principalement chinoise. Le Comité a demandé à la Thaïlande de présenter un bilan montrant les progrès réalisés dans la régularisation du commerce intérieur de l'ivoire et du commerce illégal. Le Gabon et la Somalie restent suspendus du commerce international.

Source : Centre d'actualités de l'ONU 

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