Par Martine Duquette,
GaïaPresse.
C'est parti. La 17e Conférence des Parties est lancée le lundi matin, 28 novembre, à Durban. Après une cérémonie d'ouverture inspirante, où a été soulevée la présence des femmes en position de pouvoir au sein de l'organisation de l'événement, les séances plénières des différents groupes débutent.
Malheureusement, ce que l'on retient surtout de la journée de lundi est l'attribution par le Climate Action Network de deux prix fossiles au gouvernement canadien. Ces prix citron sont remis quotidiennement aux trois pays qui se sont le plus négativement démarqués dans les négociations.
Or, le Canada a gagné non pas un, mais bien deux prix fossiles, en plus d'avoir grandement contribué à ce que le Royaume-Uni reçoive la 3e place. Ce dernier a en effet eu l'honneur de monter sur le podium grâce à son appui aux sables bitumineux canadiens.
Quant au Canada, les prix lui sont décernés pour, dans un premier temps, son manque d'appui aux pays en développement et aux pays les moins avancés. Puis, dans un deuxième temps, à cause de son refus d'engagement dans une 2e phase du Protocole de Kyoto et les rumeurs circulant sur son possible retrait du protocole actuel.
Faut-il rappeler que le gouvernement du Canada avait ratifié le Protocole de Kyoto en décembre 2002 ? Ce que le premier ministre Jean Chrétien voulait alors laisser en héritage politique au pays est en voie de devenir source de honte nationale. Ici aussi, à Durban.
( COP17-climat)