L'IMBE, créé au 1 er janvier 2012, a officiellement succédé à l'Institut Méditerranéen d'Ecologie et de Paléoécologie (IMEP) le 16 janvier à Marseille.
Quelques semaines après sa création, Wiki2d a interviewéThierry Tatoni, le directeur de ce nouvel institut en écologie continentale et marine.
Wiki2d : Il y a quelques semaines, l'IMEP est devenu l'Institut Méditerranéen de Biodiversité et d'Ecologie marine et continentale (IMBE). Qu'est-ce qui a changé ?
Thierry Tatoni : L'IMBE s'inscrit dans la continuité de l'IMEP, mais aussi des autres unités qui le composent (DIMAR et UMR) qui travaillaient sur l'écologie marine, et l'EA " Biogénotoxicologie " qui explorait les relations entre santé et environnement. Mais c'est aussi une nouvelle aventure car pour la première fois en France, une UMR regroupe des écologues marins et continentaux, ainsi que des chercheurs en médecine et en pharmacie.
L'ensemble se retrouve sur un projet commun : les enjeux environnementaux et écologiques qui concernent le littoral.
W. : Comment l'IMBE permet-il de réconcilier " Biodiversité et Humanités " dans une perspective d'écologie dite globale ?
T.T. : L'originalité thématique de l'IMBE est de développer les approches relevant de l'écologie globale, au sens français du terme. Il s'agit d'une écologie intégrative. Celle-ci permet d'aborder les systèmes écologiques dans leur complexité en intégrant systématiquement la place de l'Homme, aussi bien comme facteur structurant mais comme élément en totale dépendance avec les ressources naturelles, notamment la biodiversité et les services écosystémiques.
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