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Evènement parallèle francophone sur le partenariat responsabilité sociétale ISO 26000


Madame Fatimata DIA TOURE, Directrice de l'IEPF, a ouvert et animé la réunion qui a réuni une cinquantaine de participants. Elle a rappelé en préambule la stratégie de l'OIF pour le déploiement de la Norme ISO 26000.

Sophie CLIVIO de l'ISO a présenté l'Organisation internationale de normalisation et les activités de normalisation qui mobilisent 100.000 experts dans le monde. Il y a 19023 normes ISO en activité et 1208 nouvelles ou révisées ont été publiées en 2011. Dans ce panorama l'ISO 26000 est particulière dû au fait de la gouvernance du processus qui a impliqué les différents parties prenantes. Elle a rappelé l'historique de la norme ISO 26000, et l'état de sa mise en oeuvre et les perspectives de coopération avec le partenariat, proposé par la Francophonie.

Christian BRODHAG : Directeur de recherche à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne (France) qui a participé à la négociation avec le groupe francophone a présenté le contenue de la norme, la définition de la responsabilité sociétale, les principes et les questions centrales. Il a montré comment cette norme fait un pont entre les approches volontaires de l'ISO et es institutions internationales sur le développement durable. Il a enfin tracé les grandes lignes du partenariat.

Hélène LAUZON Directrice Générale du Conseil Patronal de l'Environnement du Québec (CPEQ) a présenté l'expérience et le rôle de son organisation. Le conseil a mis au point un outil permettant aux entreprises membres d'engager une démarche de développement durable permettant de guider tant les grandes entreprises que les PME. Avocate des transferts de connaissances et de bonnes pratiques en coopération nord/sud, elle propose un maillage pour partager outil et formations en cours... Elle a noté la nécessité d'élargir la problématique environnementale avec des économistes, des anthropologues et des sociologues. Elle a fait état de sa mobilisation et que son organisation est prête à participer au partenariat.

Marie d'HUART, Directrice Associée de CAP-Conseil Belgique, a montré comment l'ISO 26000 peut être utile pour Rio, dans une perspective de coopération Nord-Sud. Elle peut être le moyen d'avoir une contribution du secteur privé à un processus qui est très institutionnel et descendant (top down). L'ISO 26000 est outil stratégique plus qu'un système de management, une boussole et un moyen pour les entreprises d'interpeller leur sphère d'influence. L'avantage de cette dorme est d'avoir développé un langage commun qui facilite la communication entre les différents parties prenantes. Elle a enfin donné des exemples concrets d'approvisionnement durable.

Colruyt a mené par exemple une analyse du cycle de vie des asperges, et recherché une rétribution équitable des fournisseurs. Une telle approche pourrait permettre aux pays du sud de répondre à une demande de produits équitables sur lequel il y a une demande.

Elel a enfin développé des exemples de stratégies du bas de la pyramide qui propose des produits et services s pour des besoins essentiels à des prix abordable pour le pauvres, ceux qui en ont le plus besoin.

Le débat a été animé. Un représentant du Sénégal a noté l'importante dans les pays en développement de l'engagement du secteur privé. Une implication trop forte de l'Etat pourrait être considérée comme un dictat. Il a rendu hommage une formation soutenue par l'IEPF à l'Ecole nationale d'administration du Sénégal qui a réuni société civile, administrations et entreprises. Un représentant de la RDC a exprimé à l'inverse son scepticisme sur le rôle du secteur privé, car depuis 20 ans les résultats des activités des institutions sont mitigés. C'est l'Etat qui est garant de l'intérêt public, alors que le secteur privé cherche son propre intérêt, il en est de même pour l'économie verte.

Un représentant de Cote d'Ivoire demandé un éclairage sur le fait que l'ISO 26000 ne soit pas une norme de gestion. Sophie Clivio a confirmé que l'ISO 26000 n'est pas une norme de système de gestion, mais des lignes directrices, des orientations d'où l'importance des plateformes d'échange.

Un représentant du Niger a dénoncé le comportement de certaines industries extractives qui préfèrent financer des fondations que régler les problèmes réels. Christian Brodhag a répondu que l'ISO 26000 justement considère que les entreprises doivent s'attaquer les impacts de leur coeur de métier. Un représentant du Burkina a aussi insisté sur les problèmes avec secteur minier.

Hélène LAUZON de l'association patronale québécoise, considère la nécessité de plus travailler avec les parties prenantes et de façon plus formelle. Le secteur privé a parcouru beaucoup de chemin, et qu'elle est contre une encadrement obligatoire, il faut des grandes orientations mais l'entreprise doit pouvoir choisir son chemin,.

Marie d'Huart considère que l'entreprise doit déterminer les impacts de l'organisation, directs et dans sa sphère d'influence environnement. Les pouvoirs publics doivent légiférer pour éviter les excès. Les entreprises pionnières ne sont pas contre la contrainte légale et elles ne se cachent pas derrière la philanthropie

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