" Les sites du Patrimoine mondial ont une valeur emblématique pour la
conservation sur la planète, mais ils se trouvent pourtant soumis à des
pressions croissantes ", dit Tim Badman, Directeur du Programme du Patrimoine mondial à l'UICN.
" La Convention, qui fête ses 40 ans cette année, devra en faire
beaucoup plus pour protéger les sites inscrits sur la Liste dans les dix
années à venir, tout particulièrement pour ceux qui sont en péril, si
l'on veut que l'inscription sur la Liste du Patrimoine mondial reste un
modèle de référence incontestable. Pour célébrer ses 40 années
d'existence, la Convention a choisi le thème des communautés, et nous
pensons que les avantages apportés par le Patrimoine mondial aux
populations concernées représentent un élément clé du succès de la
conservation des sites. "
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN),
organe consultatif du Patrimoine mondial pour la nature, présentera des
recommandations techniques relatives à quatre nouveaux sites naturels et
les résultats de ses missions de suivi sur des sites du Patrimoine
mondial dont la valeur est menacée. L'UICN propose l'inscription de
quatre sites naturels : le Trinational de la Sangha, un complexe partagé
par le Cameroun, la République centrafricaine et le Congo, les lacs
d'Ounianga (Tchad), le site fossilifère de Chengjiang (Chine) et le
lagon sud des îles Chelbacheb (Palaos). En outre, des rapports seront
présentés sur 56 autres sites emblématiques, notamment sur les problèmes
que rencontrent les îles Galápagos, la Grande Barrière de corail
australienne et le Serengeti. L'UICN recommande l'inscription des Parcs
nationaux du Lac Turkana (Kenya), de la Zone de gestion des Pitons
(Sainte-Lucie), des Forêts vierges de Komi (Fédération de Russie) et de
la Réserve de faune du Dja (Cameroun) sur la Liste du Patrimoine mondial
en péril