Kurem Sulla est parfaitement conscient de l'importance des médias en
matière d'alerte précoce contre les catastrophes naturelles.
" J'ai survécu à un cyclone. J'ai vu les ravages qu'il a faits ", a
déclaré à IRIN un laboureur de 35 ans, l'oreille collée à son transistor
devant chez lui, à Mohadapur, une communauté de fermiers et de
travailleurs journaliers au nord de la ville portuaire de Chittagong.
Le 30 avril 1991, le cyclone Marian a fait plus de 100 000 morts sur la côte sud-est du Bangladesh.
" Nous devons être préparés ", a expliqué ce père de deux enfants qui
écoute Radio Sari Giri, l'une des 16 stations de radio communautaire
récemment créées au Bangladesh, qui émet en bengali, le dialecte local.
Plus du tiers de la population du pays (près de 50 millions de
personnes) habite les régions côtières. Beaucoup vivent dans des zones
rurales où la radio est le principal service d'information.
Source : IRIN
Lire la suite de l'article (907 hits)