Dans le cadre de l'accord, les pays ont convenu d'échanger les informations entre les organes gouvernementaux, les institutions scientifiques et les ONG. Un meilleur suivi et une meilleure collecte des données permettront d'évaluer la structure, les tendances et la répartition des populations de requins, éléments nécessaires afin d'élaborer des mesures de conservation ciblées.
L'accord sur la conservation des requins migrateurs (2010) est le premier instrument international dédié à ces animaux et vient compléter un ensemble d'accords existants sur la faune sauvage et la pêche.
Comme les requins migrateurs traversent les hautes mers et les eaux nationales de différents États, une collaboration plus étroite entre les pays est nécessaire afin de traiter la surpêche et autres menaces.
" La Convention sur la conservation des espèces migratrices accueille avec enthousiasme la coopération continue entre les gouvernements et les partenaires et encourage vivement les participants à entreprendre des actions significatives afin de promouvoir la conservation des requins dans leurs eaux territoriales et en haute mer, " a déclaré Elizabeth Maruma Mrema, Secrétaire exécutive par intérim de la CMS.
Les requins sont gravement menacés partout dans le monde. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé 17 pour cent de plus de 1 000 espèces évaluées comme étant en danger, selon les critères de sa " Liste rouge ". La cause principale du déclin de ces populations est la surpêche. Les requins sont capturés de manière intentionnelle ou par " capture accessoire " accidentelle via presque tous les types de pêche du monde entier.
Le nouveau plan de conservation encouragera la recherche sur les activités des sociétés pêche en ce qui concerne la capture accidentelle et directe des requins, dans le but de garantir une capture durable des requins...
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