L'Institut international pour le développement durable (IIDD) a rendu disponible le résumé de la huitième journée de travaux de la Conférence des Parties (CdP) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CLD). La deuxième partie des séances de dialogue ouvert de la CdP 11 s'est poursuivie sur le thème du renforcement des capacités pour les OSC. Les groupes de contact du COW chargés de négocier le budget et les questions non budgétaires ainsi que le groupe de contact sur les questions relatives au CRIC se sont réunis tout au long de la journée et jusque dans la soirée.
Voici l'intégral du résumé de l'IIDD:
INSCRIPTION D'ACTIVITES D'ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES AU PROGRAMME DE TRAVAIL OFFICIEL DE LA CONFERENCE DES PARTIES: SEANCES DE DIALOGUE OUVERT
Le Vice-Président de la CdP 11 Thomas Tichelmann (Irlande) a souhaité la bienvenue aux délégués à la deuxième et dernière séance de dialogue ouvert de la CdP 11 portant sur le renforcement des capacités des OSC pour la mise en oeuvre de la Convention, en faisant observer que le début de pluies torrentielles pourrait être le signal d'un " nouveau départ " pour les discussions au sein de la CdP.
Le Secrétaire exécutif de la CLD Gnacadja a souligné les principaux messages de la première séance de dialogue ouvert, en signalant l'appel énergique des OSC à un renforcement des capacités des acteurs sur le terrain a motivé la décision de consacrer une séance entière à cette question. Il a également souligné que le lancement du Marché du renforcement des capacités de la CLD constitue une importante étape pour le renforcement de la capacité à mettre en oeuvre la Stratégie.
Tichelmann a ensuite souhaité la bienvenue à Mary Seely, de la Fondation namibienne pour la recherche sur le désert (DRFN), comme modératrice de la séance.
DÉBAT SPECIAL 1: RENFORCEMENT DES CAPACITÉS AU NIVEAU NATIONAL: La Modératrice Seely a présenté la session et a accueilli les trois intervenants.
Kenneth Ganeb, DRFN, a signalé les activités de renforcement des capacités conduites à travers l'initiative du Forum pour la gestion intégrée des ressources. Il a décrit l'objectif du Forum de renforcer les capacités techniques et de gestion des organisations communautaires, tels les groupes de femmes et les associations de paysans, et d'encourager leur participation aux processus de prise de décisions dans le cadre de la GDT.
Vivian Kinyaga, Directrice de la DRFN, a évoqué les activités du Programme estival de soin des terres, une initiative de renforcement des capacités menée en collaboration avec les institutions nationales de recherche et de formation, et d'autres partenaires locaux et internationaux. Elle a indiqué que le programme de stages et de tutorats vise à renforcer la capacité des jeunes scientifiques et des étudiants à appliquer la recherche pour la résolution des problèmes, et qu'il vise également à promouvoir la pensée critique.
Maria Tharacky Namupala, du Groupe de travail des minorités autochtones en Afrique australe, a souligné les efforts déployés par le réseau pour accroître la reconnaissance politique et la protection des droits humains des communautés San dans la sous-région, centrées essentiellement sur une éducation inclusive à tous les niveaux. Tout en saluant la reconnaissance croissante dont bénéficient les questions attenantes aux peuples autochtones, elle a souligné le besoin de respecter pleinement dans la sous-région les cadres juridiques internationaux tels que la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et la Charte africaine sur les droits de l'homme et des peuples. En concluant que " tout ce qui se fait pour nous sans nous est contre nous ", elle a instamment prié les Parties à permettre la participation des peuples autochtones dans les processus de prise de décision de la CLD.
Au cours des discussions qui ont suivi, Settar Aslan, Président du Syndicat turc des travailleurs agricoles et forestiers, a indiqué que le réchauffement planétaire, l'érosion et la désertification sont les résultats de " méthodes de production agressives ", et a souligné qu'à défaut d'une action globale, " nous sommes voués à l'échec ". Il a instamment demandé aux pays de ne pas envisager les dépenses relatives aux défis mondiaux uniquement en termes de rapport coût-bénéfice, car " on ne peut pas mettre de prix sur l'eau que l'on boit et sur l'air que l'on respire ".
(...)Pour lire la suite du compte-rendu du Débat spécial 1 et des autres événements de la journée :
http://www.iisd.ca/vol04/enb04252f.html
Source : IIDD
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