Anticosti : Entre territoire, savoirs, nature, culture et hydrocarbures
Anticosti, île mystérieuse frappant notre imaginaire collectif, est l'objet d'un projet spéculatif hautement médiatisé. Les titres de journaux tels " 40 milliards de barils de pétrole à Anticosti "1 et " Vol du siècle "2, suscitent bien évidemment des émotions et des réactions de toute part. Qui n'a pas entendu qu'il n'y a que 200 000 chevreuils sur Anticosti? Et pourtant, bien malgré tout, s'y trouve aussi un village logé au coeur de la Baie Ellis où les quelques 219 citoyens de Port-Menier se posent beaucoup de questions, la première étant, " est-ce que quelqu'un sait que nous existons? ".
C'est à partir de cette préoccupation que j'ai ancré ma recherche dans le cadre d'une maîtrise en science de l'environnement, au coeur du débat soulevé sur la place des hydrocarbures dans la société québécoise. Plus spécifiquement, je m'intéresse à la relation qu'entretiennent les Anticostien.nes avec leur territoire, la nature, la culture et les hydrocarbures. Qu'en est-il réellement sur l'Île d'Anticosti? Quelle est la voix des citoyens face au projet d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures sur leur territoire?
Source: GaïaPresse