Au regard de la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) et de la nécessité de les préserver, le géant pétrolier français s'est engagé ce 03 janvier 2014 à ne pas intervenir dans les sites du patrimoine mondial.
Par cette décision citoyenne et louable, Total emboîte ainsi le pas à l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell.
C'est manifestement l'écho favorable des appels en 2012 et 2013 lancés par le Comité du patrimoine mondial (CPM) à l'égard des compagnies pétrolières ayant des concessions qui empiètent sur le Parc National des Virunga, en République démocratique du Congo, à s'abstenir d'intervenir dans les biens du Patrimoine mondial.
En rappel, les 981 sites du patrimoine mondial sont répartis dans 160 pays, à savoir 759 biens culturels, 193 naturels et 29 mixtes. Et depuis septembre 2012, 190 États parties ont ratifié la Convention du patrimoine mondial.