Le Kenya a réalisé un pas important dans l'extension des mesures protectionnistes appliquées à sa production sucrière en obtenant du marché commun pour l'Afrique australe et orientale (COMESA), une prolongation d'un an des mesures visant à limiter les importations de sucre dans le pays. " Notre demande d'extension a été approuvée par le Conseil des ministres et est maintenant en attente d'approbation par le sommet du Comesa " à déclaré le sécrétaire Kenyan aux affaires étrangères, Karanja Kibicho.
Cette nouvelle intervient alors que la production sucrière du pays est mise à mal par le sucre importé, proposé à des coûts inférieurs. Grâce à ce délai, qui limite les importations aux seuls 350 000 tonnes nécessaires pour combler le déficit national, le Kenya pourra réorganiser son industrie comme l'indique la responsable du conseil kényan du sucre (KSB) Rosemary Mkok, qui précise qu'" il faudra travailler à atteindre un niveau de compétitivité mondial."
Une route encore longue quand on sait que la réalisation de cette ambition passe, entre autres, par la privatisation d'unités de transformation publiques, par des diversifications dans la chaîne des recettes, et par une refonte du système de rémunération des producteurs.
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