D’après un récent rapport du Fonds mondial pour la nature (Wwf), environ 100 kalachnikovs ont été saisies autour des aires protégées des régions de l’Est et du Sud du Cameroun depuis 2007. Ces armes proviendraient notamment de la République Centrafricaine et de la République du Congo. D’après l’Ong Wwf, ces armes sont utilisées pour l’abattage des éléphants dont les pointes d’ivoire sont très prisées. Se sont ainsi 500 éléphants qui auraient été abattus depuis 2007 à l’aide de ces kalachnikovs. Le 03 août 2014, deux braconniers camerounais ont été interpelés près du pars national de LobéKé à Moloundou à l’Est du Cameroun en possession d’une kalachnikov (AK 47).
Le rapport de Wwf révèle également que la criminalité faunique dans ces deux régions du Cameroun a atteint une côte d’alerte, et cela à cause de la crise en République Centrafricaine. Ce phénomène est ainsi observé près de la réserve biosphère du Dja dans les localités de Lomié, Ngoyla et Messok. Il s’étend également dans la région du Nord-Cameroun. Pour y faire face, l’ong propose la mise en place par les Nations-Unies d’une plate-forme capable de veiller à l’application effective de toutes les résolutions existantes en matière de lutte contre la criminalité faunique dans la sous-région Afrique centrale.