En faisant le choix de produire des résultats innovants dans le cadre de la recherche pour le développement, le gouvernement camerounais, à travers le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), s’est engagé à la densification de la fonction de transfert des résultats de la recherche et la promotion de la culture de l’innovation.
Ces options se traduisent par le projet de mise en place des Unités de Développement Technologique dans les Centres Régionaux de la Recherche et de l’Innovation.
Au cours de la cérémonie de clôture de la 2ème édition de la Rentrée scientifique, le 03 septembre 2014 à Yaoundé, Dr. Madeleine Tchuinté, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, a laissé entendre que dans un proche avenir, il sera créé des pôles et parcs scientifiques et technologiques, des incubateurs d’entreprises et/ou des clusters.
D’après Porter en 1999, le cluster est «un groupe d'entreprises et d'institutions partageant un même domaine de compétences, proches géographiquement, reliées entre elles et complémentaires».
Un cluster développe une concurrence bénéfique à l’innovation, à la productivité et à l’amélioration de la qualité de la production.
Il permet par ailleurs d’intensifier et de faire interagir les 4 facteurs majeurs qui favorisent la compétitivité, à savoir : les ressources, l'environnement politique, législatif et économique, un marché local de qualité, et un tissu local riche en fournisseurs et en industries connexes ou d’assistance ou de sous-traitance.
Pratiqués davantage en Asie du Sud-Est, les clusters constituent «un facteur majeur de déclenchement d’une autre forme participative au développement».