Transformer la conservation des forêts, la préservation de l’environnement et la protection de la vie sauvage avec les nouvelles technologies !
Il n’y a pas si longtemps, seuls les responsables gouvernementaux et les militaires, les sociétés d’extraction minières ou pétrolifères, les scientifiques bien équipés, pouvaient accéder et analyser des images satellites terrestres.
Aujourd'hui, n’importe qui équipé d’un ordinateur et d’une connexion Internet peut accéder à Google Earth.
Depuis son introduction en 2005, Google Earth est devenu un outil puissant non seulement pour les scientifiques, mais aussi pour les ONG, les militants et les citoyens qui veulent mieux comprendre et surveiller l'environnement, pour communiquer et agir.
Découvrez comment avec l’expérience de l’Institut Jane Goodall :
Surveiller les forêts pour les protéger
Auparavant, vous pouviez vous trouver au milieu d'un lac ou d’une forêt, sans pouvoir savoir ce qui se passait à quelques kilomètres.
Aujourd’hui, les images satellite révèlent les tendances du paysage qui ne sont pas visibles simplement depuis le sol ; elles révèlent notamment des preuves sur l'exploitation forestière ou la déforestation illégale.
Cartographie Google Earth et Institut Jane Goodall
Relevés terrains compilés - Parc national de Gombe et ses environs en Tanzanie
Ces informations peuvent ensuite permettre d’identifier les facteurs économiques et écologiques, politiques et sociaux qui expliquent la tendance.
Ces technologies géo spatiales permettent également de mieux comprendre l’interdépendance de la faune sauvage avec son habitat, et de définir les mesures nécessaires pour la conservation.
Parc national de Gombe – Tanzanie – Institut Jane Goodall
Utiliser les nouvelles technologies pour la conservation des grands singes et de leurs habitats naturels
L'un des objectifs de l’Institut Jane Goodall est de protéger les grands singes africains, en particulier les chimpanzés, ainsi que leur habitat.
Pour être efficaces, les projets de conservation exigent le recours aux meilleures données scientifiques disponibles.
Pour que des mesures de préservation efficaces soient élaborées et mises en œuvre, leur impact doit être quantifié et surveillé.
C'est dans ces buts que l’Institut Jane Goodall utilise les outils technologiques de cartographie.
Dans cette vidéo, découvrez comment l'Institut Jane Goodall utilise les nouvelles technologies avec les communautés locales, pour la surveillance des forêts et la conservation des chimpanzés :
Impliquer les communautés locales et les autorités gouvernementales
En matière de protection de la nature, il est essentiel de créer des partenariats locaux pour protéger et préserver l’environnement et les espèces qui y vivent.
Pour être efficace, il est fondamental d’impliquer tous les acteurs de façon participative et transparente, depuis les collectivités locales jusqu'aux autorités gouvernementales.
Membres de l'équipe de l’Institut Jane Goodall utilisant Google Earth
pendant une formation sur la collecte de données à l'aide d'appareils mobiles.
Avec les images de cartographie et suivi du couvert forestier en vue d’ensemble, il est possible de responsabiliser les communautés locales et les gouvernements afin qu’ils prennent en charge la gestion de leur environnement de manière responsable.
Les compétences de pointe en cartographie permettent aux populations locales de participer et voir précisément ce que veut dire la restauration de l’habitat, et comment la protection de l'environnement peut être bénéfique pour l’avenir de leurs villages et pour la nature.
Forêts, climat : Un impact mondial
Les nouveaux outils de cartographie peuvent permettre à chacun de générer des informations précises et opportunes sur les forêts.
Refuge d’une précieuse et unique biodiversité, les forêts jouent un énorme rôle sur le climat à l’échelle mondiale.
On estime que les émissions provenant de la déforestation tropicale compte pour environ 17% des polluants provoquant le dérèglement climatique, encore plus que toutes voitures, camions, trains, bateaux et avions du monde. Les forêts absorbent et stockent des quantités très importantes de carbone.
Depuis des décennies maintenant, les grands puits de carbone que sont les forêts primaires d’Amérique du sud, l’Amazonie, les forêts du Congo ainsi que celles d’Asie du Sud-Est subissent un phénomène de déforestation massive provoquant la libération de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Leurs réductions amputent leurs fonctions d’absorption et de stockage au quotidien. Il est aujourd’hui primordial de préserver les forêts, notamment tropicales.
« Les informations collectées par les observateurs forestiers ne sont pas seulement utiles aux villages avoisinants. Elles contribuent à un effort mondial de surveillance des forêts et des ressources naturelles de la planète. » Lilian Pintea – Institut Jane Goodall
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