En visite au Pérou et en Bolivie, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a plaidé pour un développement durable inclusif impliquant tous les segments de la société, et en particulier les femmes.
Ban Ki-moon était dimanche en Bolivie, où il a notamment participé à Cochacamba à la 'Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et la défense de la vie'.
Au cours de cette conférence, il a appelé à impliquer tout le monde dans ce combat, notamment les femmes. “Nous ne pouvons pas réaliser un développement durable équitable si nous n'impliquons pas et ne respectons pas la moitié de la population mondiale”, a dit M. Ban dans un discours.
“Quand les femmes et les hommes agissent ensemble, les décisions reflètent mieux les divers besoins de la société”, a-t-il ajouté. “Garantir la participation des femmes à tous les niveaux de décision est crucial pas seulement pour l'égalité de genre, mais pour une démocratie inclusive et un développement durable”.
A Lima, au Pérou, le Secrétaire général était venu assister aux Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
Samedi, il a notamment participé à une réunion organisée par la Banque mondiale sur le soutien à apporter pour mettre en oeuvre le programme de développement durable à l'horizon 2030 qui a été adopté en septembre par les Etats membres des Nations Unies.
Faisant référence à ce programme et à l'accord sur le climat qui devrait être adopté en décembre à Paris, Ban Ki-moon a souligné combien importante était la mise en oeuvre de ces accords.
“Le succès dépendra de nouveaux partenariats pour le développement entre tous les acteurs, impliquant les gouvernements, les parlements, les autorités locales, les institutions internationales, la société civile, le monde universitaire et le secteur privé”, a dit M. Ban.
Selon lui, la Banque mondiale a un rôle important à jouer en mobilisant les ressources pour le développement durable grâce à sa grande expertise.
La Banque mondiale “a un rôle important dans l'autonomisation économique, les infrastructures et l'agriculture durables, le combat contre la faim, la lutte contre le changement climatique, le renforcement de la résilience et la promotion de la bonne gouvernance et de l'état de droit”, a-t-il souligné.
Lorsqu'il se trouvait à Lima, le Secrétaire général a également participé samedi à une table ronde sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord organisée par la Banque mondiale.
« Nous pensons que les efforts menés pour maintenir la paix aux niveaux régional et national doivent être fondés sur une compréhension des dimensions budgétaires et économiques des conflits violents », a déclaré M. Ban lors de cette table ronde.
Selon lui, « de nouvelles modalités de financement à long terme doivent de toute urgence être mises en place pour veiller à ce que les pays de la région qui accueillent un grand nombre de réfugiés syriens aient accès à un soutien structurel des institutions financières internationales ».
« Les derniers développements dans les crises en Syrie et en Iraq, qui affectent la région et au-delà, nécessitent des mesures extraordinaires », a-t-il insisté.
Communiqué de l'ONU (815 hits)