Ségolène Royal a lancé officiellement ce matin l’Alliance Mondiale pour la Géothermie (Global Geothermal Alliance) aux côtés d’Olafur Ragnar Grimsson, Président de l’Islande, de Judy Wakhungu, Ministre de l’environnement du Kenya et d’Adnan Z. Amin, directeur général de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena).
Présentée à l’occasion de la journée "énergie" de l’Agenda des solutions, cette Alliance va notamment permettre :
de lancer de nouvelles coopérations technologiques : la ministre a salué l’accord qui vient d’être annoncé ce matin entre ENGIE et l’entreprise islandaise Reykjavik Geothermal, pour développer la géothermie au Mexique.
de mobiliser des financements, notamment pour mieux gérer le risque géologique : la France est déjà en première ligne grâce à la création de GEODEEP, un fonds de partage du risque de forage permettant de sécuriser les investisseurs.
Ségolène Royal a souligné que "la géothermie est insuffisamment développée, alors qu’elle fait partie des solutions concrètes, accessibles, qui peuvent être déployées dès maintenant pour entrer dans une économie bas-carbone".
La ministre a ainsi rappelé les objectifs ambitieux de la France en termes de géothermie. La « programmation pluriannuelle de l’énergie », en cours d’adoption, décline les orientations stratégiques fixées dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte.
Elle prévoit :
une multiplication par 5 en 10 ans de la production de chaleur à partir de géothermie ;
une augmentation de la production d’électricité à partir de géothermie.
La preuve concrète de cette accélération est l’annonce faite ce matin de la reprise par Ormat du site géothermique de Bouillante, en Guadeloupe, avec un projet industriel de triplement des capacités de production à 45 MW. En se substituant à la consommation d’énergie fossile, ce développement accroît la part de production d’énergie renouvelable et contribue à l’objectif d’autonomie énergétique des Outre-mer.
Source : Ministère
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