La Problématique de l’éducation de la jeune fille au Burkina a été le thème traité par le Dr Philippe Ouédraogo dans le cadre de sa thèse de Doctorat. Quelques extraits de cette thèses ont été traduits en Dioula, fulfuldé, mooré et même en français accessible à tous pour en faire des ouvrages.
Ces différents ouvrages ont été présentés le 14 décembre dernier à Ouagadougou. Au titre des obstacles, Dr Ouédraogo a identifié plusieurs facteurs. Il s’agit des obstacles d’ordre socio culturels, religieux, financiers, économique, géographique, qui entravent l’éducation des filles et des femmes au Burkina. Pour surmonter ces obstacles liés à l’éducation des filles et des femmes, l’auteur prose entre autres, le partenariat au niveau local.
Outre les partenariats, Dr Ouédraogo invite les uns et les autres à profiter de la passerelle. Car, a-t-il estimé, la passerelle est une opportunité de formation qui s’offre à tous. A noter que Dr Ouédraogo, n’a eu la chance de suivre un cursus normal comme les autres enfants du Burkina. C’est d’ailleurs grâce à la passerelle qu’il a pu poursuivre ses études jusqu’au doctorat. Après l’école primaire catholique, Dr Ouédraogo n’a pas pu suivre les études secondaires. Mais il ne s’est pas découragé. Dès l’âge de 17 ans, il est allé en Côte d’Ivoire pour travailler. Là, il a continué l’apprentissage tout seul. De retour au Burkina, il entame l’école biblique et théologique à Koubri. Puis, il poursuit ses études théologiques en Angleterre. C’est ce circuit qui lui a permis de faire un doctorat en philosophie (PHD) à l’université de Oxford en Angleterre. Et ce après avoir fait une maîtrise dans le même domaine en Floride aux Etats unis d’Amérique.
L’ouvrage a été ainsi traduit et publié a été imprimé par l’imprimerie des assemblées de Dieu, sis à Goughin. La version originale (français) coûte 8000 F CFA et 3000 F CFA pour ceux traduits en langue nationales.
Source: Edufaso.com/ecodafrik